La manifestation était organisée par l'Amicale des élèves et étudiants de l'institut de formation en administration des affaires (Ifaa) dans le cadre des 72 heures de leurs journées culturelles. C’est Anta Mbow, présidente de l'association «Empire des enfants» qui a animé les débats.
«Quand on voit les textes et les règlements qui sont écrits, on a l'impression que les enfants du Sénégal sont les mieux protégés au monde. C'est faux, ils sont dans une situation difficile voire critique», martèle Mme Mbow avant de dénoncer «le détournement d’objectifs dans la promotion des droits des enfants». «On parle de 8 ou 9 mille enfants, on ne saura jamais les compter, on s'occupe des enfants virtuellement. Il faut qu'on arrête d'organiser des séminaires. Pour parler du problème des enfants, il faut faire un travail de terrain», dit-elle dans les colonnes du journal « Walf Grand Place ».
Anta Mbow a, entre autres, dénoncé l’attitude coupable des parents. «La responsabilité des parents est engagée, car on n'a pas le droit d'abandonner ses enfants. Le plus souvent, on voit les enfants laissés à eux-mêmes», déplore-t-elle. Avant de s’interroger : «Comment peut-on prendre un enfant de 4 ans et l'envoyer quelque part sans se soucier de lui ? Ce n'est pas du tout responsable.» «Car le plus souvent, croit savoir Anta Mbow, ces enfants traînent dans la rue avec des difficultés énormes et des risques. C'est très grave, cette situation.» D'où la nécessité, selon elle, d'appliquer les lois et les règlements en cours pour éradiquer le phénomène. «Mais, dit-elle, il faut une volonté politique de l'Etat».
Pour l’heure, l’Etat prévoit de construire des « Dahra » (Ecoles coraniques) modernes pour s’occuper de ces enfants. Plusieurs organisations se sont intéressées à cette question, mais rien n’est encore fait concrètement sur le terrain.
«Quand on voit les textes et les règlements qui sont écrits, on a l'impression que les enfants du Sénégal sont les mieux protégés au monde. C'est faux, ils sont dans une situation difficile voire critique», martèle Mme Mbow avant de dénoncer «le détournement d’objectifs dans la promotion des droits des enfants». «On parle de 8 ou 9 mille enfants, on ne saura jamais les compter, on s'occupe des enfants virtuellement. Il faut qu'on arrête d'organiser des séminaires. Pour parler du problème des enfants, il faut faire un travail de terrain», dit-elle dans les colonnes du journal « Walf Grand Place ».
Anta Mbow a, entre autres, dénoncé l’attitude coupable des parents. «La responsabilité des parents est engagée, car on n'a pas le droit d'abandonner ses enfants. Le plus souvent, on voit les enfants laissés à eux-mêmes», déplore-t-elle. Avant de s’interroger : «Comment peut-on prendre un enfant de 4 ans et l'envoyer quelque part sans se soucier de lui ? Ce n'est pas du tout responsable.» «Car le plus souvent, croit savoir Anta Mbow, ces enfants traînent dans la rue avec des difficultés énormes et des risques. C'est très grave, cette situation.» D'où la nécessité, selon elle, d'appliquer les lois et les règlements en cours pour éradiquer le phénomène. «Mais, dit-elle, il faut une volonté politique de l'Etat».
Pour l’heure, l’Etat prévoit de construire des « Dahra » (Ecoles coraniques) modernes pour s’occuper de ces enfants. Plusieurs organisations se sont intéressées à cette question, mais rien n’est encore fait concrètement sur le terrain.
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