Makhtar Diokhané n'a pas résisté à "l'intimidation" des enquêteurs de la Section de Recherches. Il est passé aux aveux et révélé des détails effroyables, repris par le journal Libération. Il a avoué que le groupe avait commencé à se former en 2012 suite à une réunion tenue au Lac Rose à la suite de l'attaque de la mosquée de Diourbel dirigée par Imam Abdou Karim Ndour.
De l'argent, beaucoup d'argent
Diokhané précise que son bailleur de fonds Moustapha Diallo dit Abu Hatem (qui serait mort en Libye) qui lui avait envoyé 65 000 euros (environ 42,5 millions Fcfa) n'était pas d'accord avec la démarche du groupe. Il justifie son départ pour le Nigeria par un contrat de travail pour enseigner le Coran pour lequel il a été démarché par le même Moustapha Diop via la messagerie cryptée Telegram, très utilisée par les terroristes. Il recevait un salaire mensuel de 1500 euros (près de 985 000 Fcfa) indépendamment de son logement.
Hormis les 12 000 euros (7,8 millions Fcfa) qui lui avaient été offerts gracieusement par Abubakar Shekau, chef de Boko Haram, à travers l'intermédiation du Général Aboubacar, il faisait observer qu'une partie de cet argent appartenant aux dix autres Sénégalais était confié au Nigérian du nom de Malam Moustapha.
Arrivé sur place au village de Diaboulam, à 70 kilomètres de la capitale en passant par Guédiawaye, Kaolack (pour recevoir la bénédiction de l'Imam Alioune Ndao), Niamey, Oifa, Zender et enfin Abadam, Diokahné avait trouvé une trentaine de Sénégalais dont Moussa Aw alis Abu Doujana, Mouhamed Ndiaye alias Abu Youssouf...
Les aveux qui enfoncent l'Imam Ndao
Arrêté en Mauritanie avec un groupe présumés jihadistes sénégalais, Mohamed Ndiaye alias Abu Youssouf s'est livré à de terribles aveux lors de l'enquête préliminaires. Selon les procès verbaux consultés par nos confrères, il affirmait avoir participé aux différents combats de Boko Haram contre l'armée nigériane dont les plus sanglants étaient la prise de la ville de Goza rebaptisée "Fatkhoul Moubine" et le combat de la forêt de Bita où il avait frôlé la mort après avoir épuisé ses chargeurs sur les blindés de l'armée qui ont tué son frère Moussa Mbaye.
Abou Youssouf précise que l'Imam Alioune Badara Ndao, Lamine Coulibaly alias Abu Jaafar, Matar Diokhané dit Abu Anwar, Boubacar Decoli Ndiaye ont participé à deux réunions à Rosso et à Richard Toll et ont épousé les mêmes convictions ou idéologies sunnites basées sur deux versets des versets du Coran.
Le camp jihadiste de Kédougou
Selon toujours les déclarations de Mohamed Ndiaye, après 6 mois de présence aux côté des membres de Boko Haram, 11 des combattants sénégalais avaient décidé de rentrer au bercail, pour y installer une Dawa à l'image des Chebab de Somalie dont la mission serait de convaincre les futurs combattants compatriotes qui recevront la formation dans la forêt de Kédougou sur la nécessité de faire le Jihad pour la cause islamique.
Pour la réalisation de ce projet, il soutient avoir reçu un transfert d'un certain Babacar par le système dit "Hawala" de 200 000 Fcfa de la part d'un frère combattant en Libye du nom de Abdourahmane Mendy alias Abu Amine, recruteurs des futurs jihadistes...
De l'argent, beaucoup d'argent
Diokhané précise que son bailleur de fonds Moustapha Diallo dit Abu Hatem (qui serait mort en Libye) qui lui avait envoyé 65 000 euros (environ 42,5 millions Fcfa) n'était pas d'accord avec la démarche du groupe. Il justifie son départ pour le Nigeria par un contrat de travail pour enseigner le Coran pour lequel il a été démarché par le même Moustapha Diop via la messagerie cryptée Telegram, très utilisée par les terroristes. Il recevait un salaire mensuel de 1500 euros (près de 985 000 Fcfa) indépendamment de son logement.
Hormis les 12 000 euros (7,8 millions Fcfa) qui lui avaient été offerts gracieusement par Abubakar Shekau, chef de Boko Haram, à travers l'intermédiation du Général Aboubacar, il faisait observer qu'une partie de cet argent appartenant aux dix autres Sénégalais était confié au Nigérian du nom de Malam Moustapha.
Arrivé sur place au village de Diaboulam, à 70 kilomètres de la capitale en passant par Guédiawaye, Kaolack (pour recevoir la bénédiction de l'Imam Alioune Ndao), Niamey, Oifa, Zender et enfin Abadam, Diokahné avait trouvé une trentaine de Sénégalais dont Moussa Aw alis Abu Doujana, Mouhamed Ndiaye alias Abu Youssouf...
Les aveux qui enfoncent l'Imam Ndao
Arrêté en Mauritanie avec un groupe présumés jihadistes sénégalais, Mohamed Ndiaye alias Abu Youssouf s'est livré à de terribles aveux lors de l'enquête préliminaires. Selon les procès verbaux consultés par nos confrères, il affirmait avoir participé aux différents combats de Boko Haram contre l'armée nigériane dont les plus sanglants étaient la prise de la ville de Goza rebaptisée "Fatkhoul Moubine" et le combat de la forêt de Bita où il avait frôlé la mort après avoir épuisé ses chargeurs sur les blindés de l'armée qui ont tué son frère Moussa Mbaye.
Abou Youssouf précise que l'Imam Alioune Badara Ndao, Lamine Coulibaly alias Abu Jaafar, Matar Diokhané dit Abu Anwar, Boubacar Decoli Ndiaye ont participé à deux réunions à Rosso et à Richard Toll et ont épousé les mêmes convictions ou idéologies sunnites basées sur deux versets des versets du Coran.
Le camp jihadiste de Kédougou
Selon toujours les déclarations de Mohamed Ndiaye, après 6 mois de présence aux côté des membres de Boko Haram, 11 des combattants sénégalais avaient décidé de rentrer au bercail, pour y installer une Dawa à l'image des Chebab de Somalie dont la mission serait de convaincre les futurs combattants compatriotes qui recevront la formation dans la forêt de Kédougou sur la nécessité de faire le Jihad pour la cause islamique.
Pour la réalisation de ce projet, il soutient avoir reçu un transfert d'un certain Babacar par le système dit "Hawala" de 200 000 Fcfa de la part d'un frère combattant en Libye du nom de Abdourahmane Mendy alias Abu Amine, recruteurs des futurs jihadistes...
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