L'ancien président centrafricain, Ange-Félix Patassé
e Lomé où il vit en exil depuis le coup d'état qui l'a renversé en mars 2003, l'ancien président, Ange-Félix Patassé, a quant à lui confirmé son retour à Bangui, où il devrait participer du 5 au 20 décembre au "dialogue politique inclusif."
Dans une interview à la BBC, il a déclaré qu'il ne posait aucune condition à son retour en Centrafrique, ajoutant qu'il "pardonne au président François Bozizé."
"Il est dit qu'il faut pardonner à ceux qui vous ont offensé. Ce n'est que comme cela que Dieu peut pardonner vos péchés", a déclaré l'ancien président.
Ange-Félix Patassé a en outre déclaré qu'il mettrait son expérience à contribution pour aider au retour à la paix dans son pays.
"Il est dit qu'il faut pardonner à ceux qui vous ont offensé. Ce n'est que comme cela que Dieu peut pardonner vos péchés"
"Je peux, avec mes autres compatriotes, apporter modestement ma contribution pour aider à trouver des solutions appropriées pour que tous nous allions vers cette réconciliation nationale par le dialogue, au lieu de prendre les armes. Les armes ne peuvent pas résoudre définitivement les problèmes de la Centrafrique.
Il est vrai qu'en Afrique, on pense que le droit, ce sont les armes, la justice, c'est la puissance de feu, mais cela n'est pas toujours vrai, parce qu'après les armes, on finit toujours par aller au dialogue", a poursuivi l'ancien président.
Interrogé sur un possible retour dans la vie politique centrafricaine, Ange-Félix Patassé a déclaré que "faire la politique, c'est aussi apporter sa contribution, son expérience, ses connaissances à la disposition de la nation."
L'ancien président a par ailleurs souligné qu'il était encore en pleine forme, ajoutant qu'il n'est pas nécessaire de faire partie du gouvernement pour servir son pays.
Le comité de suivi de l'accord global de paix signé en juin à Libreville par les autorités de Bangui et deux rébellions avait recommandé en novembre des "mesures exceptionnelles de sécurité et de protection pour le retour et le séjour des leaders des parties prenantes à cet accord".
Le dialogue politique inclusif, forum prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix dans le pays.
Dans une interview à la BBC, il a déclaré qu'il ne posait aucune condition à son retour en Centrafrique, ajoutant qu'il "pardonne au président François Bozizé."
"Il est dit qu'il faut pardonner à ceux qui vous ont offensé. Ce n'est que comme cela que Dieu peut pardonner vos péchés", a déclaré l'ancien président.
Ange-Félix Patassé a en outre déclaré qu'il mettrait son expérience à contribution pour aider au retour à la paix dans son pays.
"Il est dit qu'il faut pardonner à ceux qui vous ont offensé. Ce n'est que comme cela que Dieu peut pardonner vos péchés"
"Je peux, avec mes autres compatriotes, apporter modestement ma contribution pour aider à trouver des solutions appropriées pour que tous nous allions vers cette réconciliation nationale par le dialogue, au lieu de prendre les armes. Les armes ne peuvent pas résoudre définitivement les problèmes de la Centrafrique.
Il est vrai qu'en Afrique, on pense que le droit, ce sont les armes, la justice, c'est la puissance de feu, mais cela n'est pas toujours vrai, parce qu'après les armes, on finit toujours par aller au dialogue", a poursuivi l'ancien président.
Interrogé sur un possible retour dans la vie politique centrafricaine, Ange-Félix Patassé a déclaré que "faire la politique, c'est aussi apporter sa contribution, son expérience, ses connaissances à la disposition de la nation."
L'ancien président a par ailleurs souligné qu'il était encore en pleine forme, ajoutant qu'il n'est pas nécessaire de faire partie du gouvernement pour servir son pays.
Le comité de suivi de l'accord global de paix signé en juin à Libreville par les autorités de Bangui et deux rébellions avait recommandé en novembre des "mesures exceptionnelles de sécurité et de protection pour le retour et le séjour des leaders des parties prenantes à cet accord".
Le dialogue politique inclusif, forum prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix dans le pays.
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