Motif avancé par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) : « la compilation en cours des résultats ». Une décision qui ne surprend pas le gouvernement congolais qui évoque des défis d’ordre technique pour la centrale électorale. Les explications de Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse hier, répondant à une question de Pascal Mulegwa, correspondant de RFI à Kinshasa.
« On peut préjuger déjà de quoi il est question, parce que nous sommes dans une élection à seuil, que ce soit au niveau national, que ce soit au niveau provincial. Il y a eu des soupçons, évidemment, de fraudes, mais il y a eu des dénonciations qui ont été faites au niveau de la Céni, où il existe une commission.
Pléthore de candidats
Même nous, au niveau du gouvernement, on a bien accueilli l’idée pour la Céni de faire ce toilettage. Je pense que ce temps doit être mis à contribution pour traiter les différents cas qui ont été observés. Là où il y a eu flagrance, il y a, dans ce que j’ai entendu de la Céni, la possibilité d’annuler certains scrutins dans certaines zones.
Tout ce dont nous parlons là n’aura pas d’incidences sur l’élection du président. Évidemment, il y a des compilations en cours au niveau de la Céni, mais vous savez, il faut départager : il y avait combien de candidats députés ? Il y avait à peu près 25 000, 32 000 aux provinciales, 49 000 aux municipales. Mais tout ça s’est compliqué, parce qu’il faut prendre le un, le un, le un de tout le monde et réussir à dégager les partis qui auront atteint le seuil au niveau national, au niveau provincial. Ensuite, voir comment on fait l’attribution des sièges. Il y a des génies sans doute qui travaillent à la Céni, nous espérons que dans les meilleurs délais, ils publieront les résultats. »
« On peut préjuger déjà de quoi il est question, parce que nous sommes dans une élection à seuil, que ce soit au niveau national, que ce soit au niveau provincial. Il y a eu des soupçons, évidemment, de fraudes, mais il y a eu des dénonciations qui ont été faites au niveau de la Céni, où il existe une commission.
Pléthore de candidats
Même nous, au niveau du gouvernement, on a bien accueilli l’idée pour la Céni de faire ce toilettage. Je pense que ce temps doit être mis à contribution pour traiter les différents cas qui ont été observés. Là où il y a eu flagrance, il y a, dans ce que j’ai entendu de la Céni, la possibilité d’annuler certains scrutins dans certaines zones.
Tout ce dont nous parlons là n’aura pas d’incidences sur l’élection du président. Évidemment, il y a des compilations en cours au niveau de la Céni, mais vous savez, il faut départager : il y avait combien de candidats députés ? Il y avait à peu près 25 000, 32 000 aux provinciales, 49 000 aux municipales. Mais tout ça s’est compliqué, parce qu’il faut prendre le un, le un, le un de tout le monde et réussir à dégager les partis qui auront atteint le seuil au niveau national, au niveau provincial. Ensuite, voir comment on fait l’attribution des sièges. Il y a des génies sans doute qui travaillent à la Céni, nous espérons que dans les meilleurs délais, ils publieront les résultats. »
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