On les estime à environ neuf cents. Ils sont, depuis longtemps, aux mains du groupe armé ougandais ADF-Nalu, alias l'Armée de libération de l’Ouganda. Ces otages, parmi lesquels se trouvent des médecins et des prêtres, serviraient de boucliers humains dans les combats qui opposent les rebelles ougandais aux Forces armées de la RDC, soutenues par la Monusco.
L’offensive, déclenchée depuis janvier dans le Grand Nord par l’armée gouvernementale et les Casques bleus, a fortement affaibli l’ADF-Nalu et les rebelles se sont retranchés – avec les otages – dans un coin à la frontière avec l’Ouganda.
C’est pour épargner la vie de ces nombreux otages que l’armée et la Monusco ont décidé de sensibiliser les rebelles ougandais pour qu’ils acceptent le désarmement volontaire.
Des tracts traduits dans plusieurs langues ont ainsi été largués sur le territoire occupé par l’ADF-Nalu depuis début juin. Le dernier largage a eu lieu lundi 28 juillet.
Des appels ont également été relayés par des radios communautaires de la contrée dans l’espoir que les rebelles ougandais seront sensibles et coopératifs.
L’Eglise catholique et la société civile du Nord-Kivu appellent, sans cesse, le gouvernement et la Monusco à faciliter la libération des otages enlevés, pour la plupart, dans le territoire du Beni.
Source : Rfi.fr
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