Après les États-Unis, l'Allemagne et l'Espagne, Israël a décidé de « reconnaître la souveraineté du Maroc » sur le territoire disputé du Sahara occidental, a annoncé lundi 17 juillet le cabinet royal à Rabat, en citant une lettre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, dans un contexte régional tendu.
Il n’y a pas encore de prise de parole officielle ni du Front Polisario, ni d'Alger, qui soutient le front. Mais le représentant du Polisario -mouvement indépendantiste créé en 1973- à Paris, Mohamed Ali Zerouali, a réagi au micro de Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique.
« Je dois dire qu’en ce qui nous concerne, au Sahara Occidental, nous ne sommes pas du tout surpris, puisqu’il s’agit de deux pays qui font partie d’un club, un club de pays qui ne respectent pas la légalité internationale, un club de pays qui occupent chacun des parties des pays voisins, et qui provoquent la déstabilisation dans sa région. Donc on n’est pas du tout surpris.
L’essentiel, c’est que quelles que soient les démarches faites par le Maroc et ses alliés, tant qu’ils ne respectent pas la légalité internationale, ça ne changera rien dans la nature du conflit du Sahara occidental.
Le conflit au Sahara occidental était, est et restera un conflit de décolonisation, qui trouvera sa solution à travers un référendum libre, général et régulier pour permettre au peuple sahraoui de s’autodéterminer conformément à la légalité internationale.
Et le Maroc le sait mieux que qui que ce soit, que les seuls partenaires pour faire avancer le processus de paix, ce sont le peuple sahraoui et son représentant, unique et légitime, le Front Polisario. »
Il n’y a pas encore de prise de parole officielle ni du Front Polisario, ni d'Alger, qui soutient le front. Mais le représentant du Polisario -mouvement indépendantiste créé en 1973- à Paris, Mohamed Ali Zerouali, a réagi au micro de Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique.
« Je dois dire qu’en ce qui nous concerne, au Sahara Occidental, nous ne sommes pas du tout surpris, puisqu’il s’agit de deux pays qui font partie d’un club, un club de pays qui ne respectent pas la légalité internationale, un club de pays qui occupent chacun des parties des pays voisins, et qui provoquent la déstabilisation dans sa région. Donc on n’est pas du tout surpris.
L’essentiel, c’est que quelles que soient les démarches faites par le Maroc et ses alliés, tant qu’ils ne respectent pas la légalité internationale, ça ne changera rien dans la nature du conflit du Sahara occidental.
Le conflit au Sahara occidental était, est et restera un conflit de décolonisation, qui trouvera sa solution à travers un référendum libre, général et régulier pour permettre au peuple sahraoui de s’autodéterminer conformément à la légalité internationale.
Et le Maroc le sait mieux que qui que ce soit, que les seuls partenaires pour faire avancer le processus de paix, ce sont le peuple sahraoui et son représentant, unique et légitime, le Front Polisario. »
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