Face à la presse ce mercredi, les députés de la coalition YAW ont pointé du doigt le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop et certains membres du bureau de l’Assemblée.
Le groupe parlementaire de Yewi a revelé avoir déposé près d’un millier de questions écrites qui ne sont toujours pas prises en compte par le président Amadou Mame Diop. "Au moment où on vous parle, le bilan global est en train d’être fait. En commission d’enquête parlementaire, on a eu à proposer au sein du bureau de l’Assemblée nationale, les questions d’actualité, les questions orales, la saisine du Conseil constitutionnel. Nous comptons modestement continuer et contribuer au renforcement et à l’édification de l’Etat de droit. À jouer notre rôle pour la transformation systémique du Sénégal, à jouer également notre rôle de représentant du peuple", a indiqué Ayib Daffé qui parlait au nom du groupe.
Revenant sur la rencontre tenue dans un hôtel de la place, Ayib Daffé renseigne que le groupe parlementaire YAW fera son possible pour faire du slogan Jub Jubal Jubanti une réalité à l'Assemblée. "Nous avons organisé aujourd’hui un séminaire pour analyser le document pluriannuel de programmation économique et budgétaire qu’on appelle communément DPBEP, 2025/2027 et qui sert de référence à l’élaboration de la loi de finances de l’année. C’est ce document qui sera présenté par le ministre des Finances le samedi 29 juin à l'Assemblée nationale. Et nous comptons jouer comme toujours, notre partition pour défendre les intérêts du peuple. Et faire en sorte que le slogan Jub Jubal Jubanti soit une réalité à l'Assemblée nationale".
" Nous avons noté malheureusement quelques insuffisances liées au fait que le bureau qui est dominé par les députés de l’ancien Régime ne joue pas réellement son rôle. Par ce qu’il y a des propositions de loi pendantes que le président refuse d’inscrire à l’ordre du jour. La seule proposition qui a été inscrite à l'ordre du jour, c’était celle concernant la supposée corruption des magistrats du Conseil constitutionnel. À part ça, il y a plein de propositions qui sont pendantes et qui ne sont pas examinés et ça les populations ne le savent pas", a dénoncé le parlementaire.
Pour une transparence dans la gestion du budget et les commissions, les députés de Yewi ont laissé entendre qu'il est temps d'avoir une télévision parlementaire qui se chargera de retransmettre les travaux qu'ils entreprennent lors des plénières ainsi que lors des réunions de commission, on devrait pouvoir aller vers la création d’une télévision parlementaire qui permettra de retransmettre les débats aussi bien en commission que les débats en plénière.
"Le travail qui se fait en commission n’est pas suivi par les Sénégalais, les Sénégalais doivent savoir ce qui se fait en commission. Il y a également la question de la haute Cour de justice qui devait être installée depuis octobre 2022, un mois après l’installation des parlementaires et jusqu'à présent n’est pas installée, c’est un manquement grave que nous dénonçons. Et nous interpellons encore le président de l'Assemblée nationale sur ce manquement. La question de la transparence budgétaire, et la bonne gouvernance budgétaire également à travers le rôle que doit jouer la comptabilité de contrôle qui doit rendre des rapports trimestriels jusqu’au moment où on vous parle, cette commission ne s’est jamais réunie. À l’époque Guy Marius Sagna était le vice-président, il a interpellé plusieurs fois le président de l’assemblée, en vain et le budget de l’Assemblée est exécuté dans une opacité totale. Il y a des efforts de rupture à faire dans ce domaine et nous allons nous battre pour cela.", a déclaré Ayib Daffé.
Revenant sur la commission had hoc, Ayib Daffé et Cie ont dénoncé un déni du législateur de jouer son rôle de contrôle de l’action gouvernemental. "L'Assemblée nationale a failli sur ce point-là à sa mission. Nous, nous allons en tant que parlementaires prendre des initiatives pour faire des visites au niveau du littoral, pour faire des visites, aller vers les Sénégalais pour avoir une meilleure compréhension des problèmes des Sénégalais et travailler en étroite collaboration avec le gouvernement pour y apporter des solutions.
Par rapport à la prochaine séance de débat d’orientation budgétaire, "nous allons comme d'habitude porter la voix du peuple. Un débat d’orientation budgétaire permet de préparer la loi de finances 2025 et nous sommes toujours dans l’exécution de la loi de finance 2024 qui a été adoptée sous l’Ancien Régime, a confié monsieur Daffé.
"À partir de 2025, le nouveau régime pourra élaborer sa propre loi de finances. En attendant, nous allons discuter et analyser ce document de programmation budgétaire et économique pluriannuel pour voir quels sont les évolutions. On constate que le principe de sincérité budgétaire a bien été pris en compte. Le budget est de 5.700 milliards. Et la projection pour 2026 est d’aller vers les 6 390 milliards. Donc il y a une évolution d’environ 600 milliards en valeur absolue", a-t-il conclu.
Le groupe parlementaire de Yewi a revelé avoir déposé près d’un millier de questions écrites qui ne sont toujours pas prises en compte par le président Amadou Mame Diop. "Au moment où on vous parle, le bilan global est en train d’être fait. En commission d’enquête parlementaire, on a eu à proposer au sein du bureau de l’Assemblée nationale, les questions d’actualité, les questions orales, la saisine du Conseil constitutionnel. Nous comptons modestement continuer et contribuer au renforcement et à l’édification de l’Etat de droit. À jouer notre rôle pour la transformation systémique du Sénégal, à jouer également notre rôle de représentant du peuple", a indiqué Ayib Daffé qui parlait au nom du groupe.
Revenant sur la rencontre tenue dans un hôtel de la place, Ayib Daffé renseigne que le groupe parlementaire YAW fera son possible pour faire du slogan Jub Jubal Jubanti une réalité à l'Assemblée. "Nous avons organisé aujourd’hui un séminaire pour analyser le document pluriannuel de programmation économique et budgétaire qu’on appelle communément DPBEP, 2025/2027 et qui sert de référence à l’élaboration de la loi de finances de l’année. C’est ce document qui sera présenté par le ministre des Finances le samedi 29 juin à l'Assemblée nationale. Et nous comptons jouer comme toujours, notre partition pour défendre les intérêts du peuple. Et faire en sorte que le slogan Jub Jubal Jubanti soit une réalité à l'Assemblée nationale".
" Nous avons noté malheureusement quelques insuffisances liées au fait que le bureau qui est dominé par les députés de l’ancien Régime ne joue pas réellement son rôle. Par ce qu’il y a des propositions de loi pendantes que le président refuse d’inscrire à l’ordre du jour. La seule proposition qui a été inscrite à l'ordre du jour, c’était celle concernant la supposée corruption des magistrats du Conseil constitutionnel. À part ça, il y a plein de propositions qui sont pendantes et qui ne sont pas examinés et ça les populations ne le savent pas", a dénoncé le parlementaire.
Pour une transparence dans la gestion du budget et les commissions, les députés de Yewi ont laissé entendre qu'il est temps d'avoir une télévision parlementaire qui se chargera de retransmettre les travaux qu'ils entreprennent lors des plénières ainsi que lors des réunions de commission, on devrait pouvoir aller vers la création d’une télévision parlementaire qui permettra de retransmettre les débats aussi bien en commission que les débats en plénière.
"Le travail qui se fait en commission n’est pas suivi par les Sénégalais, les Sénégalais doivent savoir ce qui se fait en commission. Il y a également la question de la haute Cour de justice qui devait être installée depuis octobre 2022, un mois après l’installation des parlementaires et jusqu'à présent n’est pas installée, c’est un manquement grave que nous dénonçons. Et nous interpellons encore le président de l'Assemblée nationale sur ce manquement. La question de la transparence budgétaire, et la bonne gouvernance budgétaire également à travers le rôle que doit jouer la comptabilité de contrôle qui doit rendre des rapports trimestriels jusqu’au moment où on vous parle, cette commission ne s’est jamais réunie. À l’époque Guy Marius Sagna était le vice-président, il a interpellé plusieurs fois le président de l’assemblée, en vain et le budget de l’Assemblée est exécuté dans une opacité totale. Il y a des efforts de rupture à faire dans ce domaine et nous allons nous battre pour cela.", a déclaré Ayib Daffé.
Revenant sur la commission had hoc, Ayib Daffé et Cie ont dénoncé un déni du législateur de jouer son rôle de contrôle de l’action gouvernemental. "L'Assemblée nationale a failli sur ce point-là à sa mission. Nous, nous allons en tant que parlementaires prendre des initiatives pour faire des visites au niveau du littoral, pour faire des visites, aller vers les Sénégalais pour avoir une meilleure compréhension des problèmes des Sénégalais et travailler en étroite collaboration avec le gouvernement pour y apporter des solutions.
Par rapport à la prochaine séance de débat d’orientation budgétaire, "nous allons comme d'habitude porter la voix du peuple. Un débat d’orientation budgétaire permet de préparer la loi de finances 2025 et nous sommes toujours dans l’exécution de la loi de finance 2024 qui a été adoptée sous l’Ancien Régime, a confié monsieur Daffé.
"À partir de 2025, le nouveau régime pourra élaborer sa propre loi de finances. En attendant, nous allons discuter et analyser ce document de programmation budgétaire et économique pluriannuel pour voir quels sont les évolutions. On constate que le principe de sincérité budgétaire a bien été pris en compte. Le budget est de 5.700 milliards. Et la projection pour 2026 est d’aller vers les 6 390 milliards. Donc il y a une évolution d’environ 600 milliards en valeur absolue", a-t-il conclu.
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