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Réponse de Pape Diop à l'opposition: Certains leaders de Benno sont atteints de maladies graves et incurables

Le Président du Sénat sort de son mutisme. Il a répondu à l’opposition qui demandait la démission du président de la République, Me Abdoulaye Wade. Dans la lettre servie aux leaders de Benno Siggil Sénégal, Pape Diop n’y est pas allé de main morte. En effet, il a fait savoir à ces derniers qu’il y a parmi eux certains qui sont atteints de maladies incurables.



Réponse de Pape Diop à l'opposition: Certains leaders de Benno sont atteints de maladies graves et incurables
Le président du Senat, Pape Diop a affirmé, selon nos confrères de la Rfm, qu’«il y a certains leaders de Benno Siggil Sénégal qui sont atteints de maladies graves et incurables, dont un de cancer de la prostate, il y a un autre qui est un mort vivant, un zombie». Ces mots du président du Senat sont dans sa réponse à l’opposition qui avait demandé au conseil constitutionnel d’entreprendre une procédure pour constater l’incapacité du président de diriger le Sénégal.
Il a ajouté que, «les leaders de l’opposition n’ont aucune force politique et que les assises nationales ne sont que du vent».
Par ailleurs, Jean Paul Diaz, un des leaders de l’opposition doute de la provenance de cette lettre et croit que ce n’est pas Pape Diop qui a écrit cette lettre:«je suis étonné de la teneur de cette lettre qui ne correspond pas au tempérament de Pape Diop, c’est pourquoi je me permets de douter que se soit lui qui l’ai conçue, rédigée et qui l’ai adressée a des gens qui sont aussi honorables que lui». Il trouve aussi qu’évoquer la maladie de quelqu’un est tout à fait indélicat, tout à fait déplacer et c’est indigne de la place qu’il occupe». Il pense plutôt que le débat doit être sur ce qui se passe, sur l’avenir.
«La réponse du président est à la hauteur de l’interpellation de l’opposition » selon le député du PDS Amadou Diarra. Il a affirme que le président s’évertue à développer le Sénégal, et que l’opposition ne lorgne que son fauteuil. Il est d’avis que l’ancien Maire de Dakar ne devrait même pas les répondre.
Mais de l’avis du docteur en communication, Moustapha Samb, enseignant au CESTI: «c’est une réponse qui est mal venue conte tenu de ces attitudes qui n’honorent pas la démocratie Sénégalaise et qui ne constituent pas non plus des modèles de comportements pour la jeunesse sénégalaise». Il a tenu aussi à préciser qu’il faut savoir faire la part des choses.






Marième FAYE

Mercredi 3 Mars 2010 - 19:17


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