Le président de la République, Abdoulaye Wade, a indiqué mercredi à Dakar que la corruption des magistrats constitue ’’une exception au Sénégal’’, soulignant que la magistrature sénégalaise ’’est une magistrature vertueuse’’.
’’La magistrature sénégalaise est une magistrature vertueuse, gardienne de nos valeurs de probité, et consciente de son devoir de rendre une bonne justice’’, a-t-il affirmé à l’occasion de la cérémonie solennelle de rentrée des cours et tribunaux.
Me Wade réagissait ainsi au discours du bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mame Adama Guèye, qui a notamment relevé un certain nombre de manquements dans le fonctionnement de la justice.
Poursuivant son propos, le président Wade a assuré que le phénomène des magistrats corrompus que l’on retrouve du reste partout dans le monde, constitue ’’une exception’’ au Sénégal.
’’Ces exceptions sont jugées conformément à nos lois’’, a dit le président de la République, relevant que le Conseil des magistrats ’’sanctionne toujours sévèrement ceux qui commettent des fautes (…) et les exclue du corps’’.
’’Vous avez l’air de dire que la magistrature est aux ordres de l’exécutif. Je m’inscris en faux contre cette assertion’’, a-t-il dit, en s’adressant au bâtonnier de l’Ordre des avocats.
’’Je suis dans l’obligation de regretter deux erreurs trop souvent commises par des pourfendeurs parce qu’ils ont mal lu et mal compris certains écrits internationaux (…). Ils (NDRL : les indices de perception) ne mesurent pas la performance d’un pays. Ils mesurent la rapidité pour un pays d’adapter les changements. Rien d’autre’’, a-t-il précisé.
Pour le chef de l’Etat, il convient de ’’comprendre le sens du mot perception’’. ’’Ce n’est pas une mesure de la corruption. Une mesure de la corruption aurait exigé qu’on dise qu’il y a x pour cent de corrompus pour 1000 habitants ou y pour cent. Ce n’est pas ça la question’’, a-t-il fait remarquer.
Selon lui, l’indice de perception ’’prétend mesurer la perception des citoyens’’. Il a précisé qu’il s’agit de voir ’’comment’’ ceux-ci ’’perçoivent leur justice’’. ’’Il s’agit d’une question d’opinion. Et l’opinion est faite par les faiseurs d’opinion. Elle change tous les jours’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a en outre relevé en outre que les enquêtes de perception sont souvent confiées à ’’des gens qui ne savent même pas comment on dit en wolof le mot corruption’’. Pour Abdoulaye Wade, à l’avenir, ces indices doivent être mis de côté, car ’’ils ne mesurent pas la performance’’.
’’Le Sénégal est un pays performant à tout point de vue. Pour la démocratie, nous sommes une référence. Pour l’indépendance de la justice, nous sommes une référence’’, a-t-il martelé, insistant sur la qualité de la justice sénégalaise.
Le président Wade s’est aussi dit convaincu que ’’les Sénégalais aiment et croient en leur justice’’, affirmant qu’il inexact de soutenir le contraire.
’’La magistrature sénégalaise est une magistrature vertueuse, gardienne de nos valeurs de probité, et consciente de son devoir de rendre une bonne justice’’, a-t-il affirmé à l’occasion de la cérémonie solennelle de rentrée des cours et tribunaux.
Me Wade réagissait ainsi au discours du bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mame Adama Guèye, qui a notamment relevé un certain nombre de manquements dans le fonctionnement de la justice.
Poursuivant son propos, le président Wade a assuré que le phénomène des magistrats corrompus que l’on retrouve du reste partout dans le monde, constitue ’’une exception’’ au Sénégal.
’’Ces exceptions sont jugées conformément à nos lois’’, a dit le président de la République, relevant que le Conseil des magistrats ’’sanctionne toujours sévèrement ceux qui commettent des fautes (…) et les exclue du corps’’.
’’Vous avez l’air de dire que la magistrature est aux ordres de l’exécutif. Je m’inscris en faux contre cette assertion’’, a-t-il dit, en s’adressant au bâtonnier de l’Ordre des avocats.
’’Je suis dans l’obligation de regretter deux erreurs trop souvent commises par des pourfendeurs parce qu’ils ont mal lu et mal compris certains écrits internationaux (…). Ils (NDRL : les indices de perception) ne mesurent pas la performance d’un pays. Ils mesurent la rapidité pour un pays d’adapter les changements. Rien d’autre’’, a-t-il précisé.
Pour le chef de l’Etat, il convient de ’’comprendre le sens du mot perception’’. ’’Ce n’est pas une mesure de la corruption. Une mesure de la corruption aurait exigé qu’on dise qu’il y a x pour cent de corrompus pour 1000 habitants ou y pour cent. Ce n’est pas ça la question’’, a-t-il fait remarquer.
Selon lui, l’indice de perception ’’prétend mesurer la perception des citoyens’’. Il a précisé qu’il s’agit de voir ’’comment’’ ceux-ci ’’perçoivent leur justice’’. ’’Il s’agit d’une question d’opinion. Et l’opinion est faite par les faiseurs d’opinion. Elle change tous les jours’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a en outre relevé en outre que les enquêtes de perception sont souvent confiées à ’’des gens qui ne savent même pas comment on dit en wolof le mot corruption’’. Pour Abdoulaye Wade, à l’avenir, ces indices doivent être mis de côté, car ’’ils ne mesurent pas la performance’’.
’’Le Sénégal est un pays performant à tout point de vue. Pour la démocratie, nous sommes une référence. Pour l’indépendance de la justice, nous sommes une référence’’, a-t-il martelé, insistant sur la qualité de la justice sénégalaise.
Le président Wade s’est aussi dit convaincu que ’’les Sénégalais aiment et croient en leur justice’’, affirmant qu’il inexact de soutenir le contraire.
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