L’avocat Me Moustapha Kamara, spécialiste du droit du sport, suggère à la Fédération sénégalaise de football (FSF) de faire appel des sanctions prises à son encontre par la FIFA, à la suite des incidents lors de la rencontre Sénégal-Egypte du 29 mars dernier.
« Moi, je conseillerais à la Fédération d’interjeter appel parce qu’elle peut brandir beaucoup de circonstances atténuantes dans cette affaire », a dit Me Kamara dans l'APS.
L’instance dirigeante du football mondial a invoqué, à l’appui de sa décision, « la non-application des règles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade », lors de cette manche retour à Dakar. Elle a aussi pointé « l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante ».
Me Kamara considère que le Sénégal peut invoquer des circonstances atténuantes liées au fait que cette enceinte sportive flambant neuve accueillait pour la première fois une compétition officielle.
« Nous savons que la Fédération avait essayé de tenir une rencontre test, un match Guédiawaye FC-AS Pikine pour se tester, mais finalement, ça n’a pas pu se tenir. Le Sénégal n’est pas connu comme une destination à problèmes pour les adversaires. La Fédération aurait dû se plaindre après les incidents du match aller, quand les spectateurs égyptiens avaient fait usage de lasers et avaient copieusement insulté les joueurs sénégalais. On aurait des sanctions moins lourdes », a-t-il commenté, estimant que le public a réagi par rapport à ce qui s’est passé au Caire (Egypte).
Il reste selon lui que les sanctions écopées par le Sénégal « sont très lourdes », a poursuivi Me Moustapha Kamara, insistant sur la nécessité de faire appel de cette décision de la FIFA.
Selon lui, une telle décision peut être de nature à « perturber la préparation de l’équipe nationale », d’autant qu’à part les sanctions pécuniaires et le match à huis clos, la FIFA a validé le résultat acquis sur le terrain.
Me Moustapha Kamara, avocat au barreau de Marseille, par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages sur les questions du droit du sport prévient qu’en cas d’appel, « la sanction peut être réduite, mais elle peut aussi être majorée ».
Lundi, la FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’une rencontre à huis clos, à la suite des incidents ayant eu lieu au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, à l’occasion de la manche retour du dernier tour de qualification au Mondial 2022.
« Moi, je conseillerais à la Fédération d’interjeter appel parce qu’elle peut brandir beaucoup de circonstances atténuantes dans cette affaire », a dit Me Kamara dans l'APS.
L’instance dirigeante du football mondial a invoqué, à l’appui de sa décision, « la non-application des règles de sécurité existantes et le non-respect de l’ordre public dans le stade », lors de cette manche retour à Dakar. Elle a aussi pointé « l’envahissement du terrain de jeu, les jets d’objets, l’allumage de feux d’artifice, l’utilisation de pointeurs laser et d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif et une bannière offensante ».
Me Kamara considère que le Sénégal peut invoquer des circonstances atténuantes liées au fait que cette enceinte sportive flambant neuve accueillait pour la première fois une compétition officielle.
« Nous savons que la Fédération avait essayé de tenir une rencontre test, un match Guédiawaye FC-AS Pikine pour se tester, mais finalement, ça n’a pas pu se tenir. Le Sénégal n’est pas connu comme une destination à problèmes pour les adversaires. La Fédération aurait dû se plaindre après les incidents du match aller, quand les spectateurs égyptiens avaient fait usage de lasers et avaient copieusement insulté les joueurs sénégalais. On aurait des sanctions moins lourdes », a-t-il commenté, estimant que le public a réagi par rapport à ce qui s’est passé au Caire (Egypte).
Il reste selon lui que les sanctions écopées par le Sénégal « sont très lourdes », a poursuivi Me Moustapha Kamara, insistant sur la nécessité de faire appel de cette décision de la FIFA.
Selon lui, une telle décision peut être de nature à « perturber la préparation de l’équipe nationale », d’autant qu’à part les sanctions pécuniaires et le match à huis clos, la FIFA a validé le résultat acquis sur le terrain.
Me Moustapha Kamara, avocat au barreau de Marseille, par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages sur les questions du droit du sport prévient qu’en cas d’appel, « la sanction peut être réduite, mais elle peut aussi être majorée ».
Lundi, la FIFA a sanctionné le Sénégal d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’une rencontre à huis clos, à la suite des incidents ayant eu lieu au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, à l’occasion de la manche retour du dernier tour de qualification au Mondial 2022.
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