Le président du bureau des assises nationales, Amadou Mahtar Mbow
Amadou Makhtar Mbow a invite le président de la République à l’ouverture, à oublier et à taire les divergences pour éviter d’autres explosions. Le président du bureau des assises nationales et ancien directeur général de l’UNESCO a, lors de l’émission dominicale de la Radio Futurs Médias (RFM) appelé le président Abdoulaye Wade à privilégier les solutions consensuelles pour que notre pays puisse aller de l’avant. C’est ce qui pourrait, selon lui, éviter au Sénégal des événements comme ceux de Kédougou où il y a eu au moins deux morts. «Je demanderai à Abdoulaye Wade d’oublier, de taire les divergences, de réfléchir en commun et de trouver des solutions consensuelles pour que notre pays puisse aller de l’avant. Sinon nous risquons encore des explosions. Je souhaiterai qu’il n’y en ait pas. Mais ce qui s’est passé ces temps derniers sont des signes sur lesquels il faut réfléchir», a lancé Amadou Makhtar Mbow.
Le président des assises nationales a fait savoir qu’il y a quand même des problèmes gravissimes dans la région de Kédougou. Avant de prévenir : «attention que le même problème ne se posent pas dans la région du fleuve». Il est d’avis qu’à «chaque fois que vous avez des problèmes de la terre, de l’appropriation du sol, de l’exploitation du sol et du sous-sol et que les populations se sentent frustrées, vous pouvez avoir des problèmes». Amadou Makhtar Mbow a, à cet effet, expliqué que ce sont des problèmes similaires qui ont embrasé la Casamance. «En Casamance, il ne faut pas oublier qu’il y avait le problème de la terre. Le point de départ du conflit, on l’oublie toujours c’est d’abord le lotissement de Ziguinchor et l’utilisation des complexes touristiques et autres sur des terres qui étaient considérées par les populations comme des lieux essentiels pour eux», a-t-il rappelé.
Le président du bureau des assises nationales a mis en corrélation la crise casamançaise et les incidents de Kédougou pour faire remarquer : «il y a le problème minier à Kédougou avec l’appropriation des terres. 80 000ha ont été concédés à un espagnol. Il y a l’exploitation minière qui forcément a des incidences sur l’exploitation agricole». L’ancien ministre de l’Education du temps du président Léopold Sédar Senghor a tiré la sonnette d’alarme concernant les eaux de traitement du minerai. «Vous allez avoir la même chose à Dendori avec l’exploitation des phosphates de Matam. Il y aura des problèmes si on ne va pas au devant des difficultés qui peuvent y survenir. Il ne faut pas venir s’installer et dire on fait ce qu’on veut» a-t-il alerté.
Le patron des assises nationales a évoqué bien d’autres questions. Il est, naturellement revenu de long en large sur cette initiative qu’il est en train de dérouler avec son équipe et qui est bientôt à terme. Amadou Makhtar Mbow a, en outre, consacré de bonnes minutes de l’émission à la mauvaise qualité de l’éducation au Sénégal. Elle est, selon les rapports des consultations citoyennes, due en partie à la qualité des enseignants avec ce fameux quotta sécuritaire du ministère de l’Education. Il a, par ailleurs, plaidé pour une gestion du pays par une équipe et non par un «messie».
Le président des assises nationales a fait savoir qu’il y a quand même des problèmes gravissimes dans la région de Kédougou. Avant de prévenir : «attention que le même problème ne se posent pas dans la région du fleuve». Il est d’avis qu’à «chaque fois que vous avez des problèmes de la terre, de l’appropriation du sol, de l’exploitation du sol et du sous-sol et que les populations se sentent frustrées, vous pouvez avoir des problèmes». Amadou Makhtar Mbow a, à cet effet, expliqué que ce sont des problèmes similaires qui ont embrasé la Casamance. «En Casamance, il ne faut pas oublier qu’il y avait le problème de la terre. Le point de départ du conflit, on l’oublie toujours c’est d’abord le lotissement de Ziguinchor et l’utilisation des complexes touristiques et autres sur des terres qui étaient considérées par les populations comme des lieux essentiels pour eux», a-t-il rappelé.
Le président du bureau des assises nationales a mis en corrélation la crise casamançaise et les incidents de Kédougou pour faire remarquer : «il y a le problème minier à Kédougou avec l’appropriation des terres. 80 000ha ont été concédés à un espagnol. Il y a l’exploitation minière qui forcément a des incidences sur l’exploitation agricole». L’ancien ministre de l’Education du temps du président Léopold Sédar Senghor a tiré la sonnette d’alarme concernant les eaux de traitement du minerai. «Vous allez avoir la même chose à Dendori avec l’exploitation des phosphates de Matam. Il y aura des problèmes si on ne va pas au devant des difficultés qui peuvent y survenir. Il ne faut pas venir s’installer et dire on fait ce qu’on veut» a-t-il alerté.
Le patron des assises nationales a évoqué bien d’autres questions. Il est, naturellement revenu de long en large sur cette initiative qu’il est en train de dérouler avec son équipe et qui est bientôt à terme. Amadou Makhtar Mbow a, en outre, consacré de bonnes minutes de l’émission à la mauvaise qualité de l’éducation au Sénégal. Elle est, selon les rapports des consultations citoyennes, due en partie à la qualité des enseignants avec ce fameux quotta sécuritaire du ministère de l’Education. Il a, par ailleurs, plaidé pour une gestion du pays par une équipe et non par un «messie».
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