Planche (source: www.bakchich.info)
Les chances de la plupart de ces « indépendants » sont-elles réduites par le fait qu’au Sénégal, on ne vote pas pour un programme mais par affinité financière ? En effet, on n’élit pas forcément les meilleurs encore que la supériorité de ces hommes sur le plan de la compétence reste à démontrer. Pour battre une campagne électorale réussie, il faut se doter d’un trésor de guerre car le clientélisme politique est un cancer qui ronge l’échiquier politique sénégalais depuis les indépendances. On se rappelle les prévisions apocalyptiques pour le Pds que des sandwichs ont honteusement démenti dans la banlieue. Wade y a été plébiscité en février 2007 au grand dam de ceux qui lui prédisaient l’hécatombe.
Dans ce pays où résident onze millions d’experts en tout, on n’aime bien critiquer et démonter les arguments des hommes politiques mais devant un billet de 10 000 francs CFA, rares sont ceux qui garderont leurs convictions. La carte d’électeur malgré les poncifs issus des élections de 2000 est toujours une marchandise qui s’échange à la foire politique contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Si elle avait cessé de l’être, le trafic de militants serait révolu. Le clientélisme a de beaux jours devant lui car la perte de valeur est un défaut national.
Doit-on voir dans cette floraison de candidatures apolitiques, l’échec des politiciens? En tous cas, les discours insistent beaucoup sur l’incompétence des politiciens et sur la compétence avérée de ces hommes à l’assaut des mairies. Toutefois, ces hommes s’accommodent bien des politiques. Car pour pouvoir participer à ces joutes électorales où les candidatures indépendantes ne sont pas acceptées, ils sont obligés de chercher un récépissé. Paradoxale ? Pas vraiment ! En politique, la fin justifie les moyens. Ah oui, on ne peut défier les politiciens sur leur terrain de prédilection sans avoir quelques tours politiques dans son sac.
Dans ce pays où résident onze millions d’experts en tout, on n’aime bien critiquer et démonter les arguments des hommes politiques mais devant un billet de 10 000 francs CFA, rares sont ceux qui garderont leurs convictions. La carte d’électeur malgré les poncifs issus des élections de 2000 est toujours une marchandise qui s’échange à la foire politique contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Si elle avait cessé de l’être, le trafic de militants serait révolu. Le clientélisme a de beaux jours devant lui car la perte de valeur est un défaut national.
Doit-on voir dans cette floraison de candidatures apolitiques, l’échec des politiciens? En tous cas, les discours insistent beaucoup sur l’incompétence des politiciens et sur la compétence avérée de ces hommes à l’assaut des mairies. Toutefois, ces hommes s’accommodent bien des politiques. Car pour pouvoir participer à ces joutes électorales où les candidatures indépendantes ne sont pas acceptées, ils sont obligés de chercher un récépissé. Paradoxale ? Pas vraiment ! En politique, la fin justifie les moyens. Ah oui, on ne peut défier les politiciens sur leur terrain de prédilection sans avoir quelques tours politiques dans son sac.
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