
Sacs d’oignon, de pomme de terre, de vermicelle, des légumes sans oublier le mouton, ce sont condiments qui exposés ou accrochés sur les porte-bagages des véhicules de transport en commun qui parcourent les régions de l’intérieur du Sénégal.
Au garage Kaolack de «Keur Baye Niasse», situé à la rue 13 de Dieuppeul, c’est le rush. Des femmes, des hommes, des personnes du troisième âge, tous attendent un véhicule de transport en commun pour aller passer la fête à Kaolack ou dans les villages environnants. La rue 13, habituellement calme, pas beaucoup d’embouteillage, s’est retrouvée exiguë. Un décor indescriptible s'y est installé. Un embouteillage monstrueux entrainant des klaxons par ci et par là, un vrombissement des moteurs des voitures qui stationnent, des passagers qui viennent au fur et à mesure que le temps passe attendant l’arrivée du car, de l’autre côté on entend les apprentis des «car rapide» hurlant «Grand Yoff, six, six, six», «Grand Yoff, six, six, six» pour embarquer des clients, tel est, en cette période de fête, le nouveau décors de cet endroit.
Durant les périodes de fête, à l’image de chaque année, la région de Dakar se vide. Nombre de travailleurs établis dans la capitale sénégalaise rentrent dans leurs fiefs pour passer la fête avec leurs familles. Il n’y a pas eu d’exception cette année.
Aïssatou Thiam, la trentaine, est en train d’attendre le bus. Elle a laissé entendre qu’«il est hors de question de passer la fête à Dakar. C’est une tradition chez nous, en plus la tabaski constitue un moment de retrouvailles» a-t-elle confié.
Au garage Kaolack de «Keur Baye Niasse», situé à la rue 13 de Dieuppeul, c’est le rush. Des femmes, des hommes, des personnes du troisième âge, tous attendent un véhicule de transport en commun pour aller passer la fête à Kaolack ou dans les villages environnants. La rue 13, habituellement calme, pas beaucoup d’embouteillage, s’est retrouvée exiguë. Un décor indescriptible s'y est installé. Un embouteillage monstrueux entrainant des klaxons par ci et par là, un vrombissement des moteurs des voitures qui stationnent, des passagers qui viennent au fur et à mesure que le temps passe attendant l’arrivée du car, de l’autre côté on entend les apprentis des «car rapide» hurlant «Grand Yoff, six, six, six», «Grand Yoff, six, six, six» pour embarquer des clients, tel est, en cette période de fête, le nouveau décors de cet endroit.
Durant les périodes de fête, à l’image de chaque année, la région de Dakar se vide. Nombre de travailleurs établis dans la capitale sénégalaise rentrent dans leurs fiefs pour passer la fête avec leurs familles. Il n’y a pas eu d’exception cette année.
Aïssatou Thiam, la trentaine, est en train d’attendre le bus. Elle a laissé entendre qu’«il est hors de question de passer la fête à Dakar. C’est une tradition chez nous, en plus la tabaski constitue un moment de retrouvailles» a-t-elle confié.
Cependant trouver un véhicule de transport commun en cette veille de Tabaski est un vrai casse-tête chinois pour ces voyageurs. Ils font face, souvent, au manque de voitures. Et certains sont obligés de casquer beaucoup d’argent pour se rendre dans leur village. «J’ai déboursé 40.000 francs pour louer une voiture de «sept places» pour me rendre à Thiès, car je voyage avec toute ma famille» a affirmé ce tailleur du nom de Balla Guèye trouvé sur les lieux et qui accompagnait un parent à lui. Aïssatou, quant à elle, a dû se sacrifier pour acheter un ticket. Elle a indiqué qu’elle s’est levée à 5 heures du matin pour venir au garage. Car elle habite très loin. Elle a fait savoir qu’«elle a payé 3000francs Cfa».
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