Au Sénégal, c’est la grogne dans les universités après la mort d’un étudiant le 9 février 2024, lors de manifestations contre le report de l’élection présidentielle. Alpha Yoro Tounkara est décédé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a décrété une grève de 48 heures ces 12 et 13 février. À l’université Assane-Seck de Ziguinchor, dans le sud du pays, les étudiants ont cessé leurs activités.
Pas de cours, des bâtiments fermés, l’université Assane-Seck tourne au ralenti. « Rien n’est fonctionnel, il n’y a rien. J’ai fait du sport. On en profite pour réviser nos leçons », confirme un étudiant sur Rfi.
Pour les étudiants, qui devant le foyer, des jeunes préparent une veillée nocturne en hommage à Alpha Yero Tounkara et au jeune lycéen Landing Camara décédé à Ziguinchor samedi soir, ‘’c’est une situation très grave et ils veulent que justice soit rendue’’. « Une atmosphère triste qui plane autour de nous et tout le monde est inquiet. Les forces de l'ordre se permettent maintenant d'entrer dans les universités. On ne peut pas être épargné », tonne Adèle Diatta, représentante de la coordination des étudiants.
Par ailleurs, affirme de son côté Alexandre Coly, enseignant-chercheur et coordinateur à Ziguinchor du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) : « Notre syndicat ne peut pas accepter que des étudiants soient tués, parce qu’ils veulent manifester pour ce qu'ils considèrent extrêmement important, et qui est le bien de tout un chacun : le respect de la Constitution de la République du Sénégal. Il faut protéger les universités ».
Pas de cours, des bâtiments fermés, l’université Assane-Seck tourne au ralenti. « Rien n’est fonctionnel, il n’y a rien. J’ai fait du sport. On en profite pour réviser nos leçons », confirme un étudiant sur Rfi.
Pour les étudiants, qui devant le foyer, des jeunes préparent une veillée nocturne en hommage à Alpha Yero Tounkara et au jeune lycéen Landing Camara décédé à Ziguinchor samedi soir, ‘’c’est une situation très grave et ils veulent que justice soit rendue’’. « Une atmosphère triste qui plane autour de nous et tout le monde est inquiet. Les forces de l'ordre se permettent maintenant d'entrer dans les universités. On ne peut pas être épargné », tonne Adèle Diatta, représentante de la coordination des étudiants.
Par ailleurs, affirme de son côté Alexandre Coly, enseignant-chercheur et coordinateur à Ziguinchor du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) : « Notre syndicat ne peut pas accepter que des étudiants soient tués, parce qu’ils veulent manifester pour ce qu'ils considèrent extrêmement important, et qui est le bien de tout un chacun : le respect de la Constitution de la République du Sénégal. Il faut protéger les universités ».
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