Selon le document de la Stratégie de transformation systémique du Sénégal (ST2S Vision 2050), le Sénégal enregistre une perte annuelle de près de 161 milliards FCFA en raison de la fraude et de l'évasion fiscale. Cette perte est largement attribuée au fait que 97% des entreprises du pays évoluent dans l'informel, rendant difficile la collecte des recettes fiscales par l'administration. Cette situation est particulièrement problématique dans des secteurs comme le numérique et les Technologies de l'information et de la communication (TIC), où les transactions sont difficiles à appréhender.
La note révèle que si le taux de formalisation des entreprises atteignait 44%, le potentiel fiscal du Sénégal pourrait s'accroître de 3% du PIB par rapport aux recettes de 2021. Cependant, cette formalisation impliquerait une réduction des taux d'imposition et une simplification des procédures administratives pour encourager les entreprises à rejoindre le secteur formel.
Sur la période de 2014 à 2023, le taux de croissance économique moyen du pays s'est établi à 5,3%, mais au prix d'un déficit budgétaire chronique. En effet, le PIB non agricole n’a crû que de 4,9% en moyenne durant cette période. Le déficit budgétaire, incluant les dons, a atteint 4,5% du PIB, avec des pics dépassant les 6% entre 2020 et 2022.
La dépendance du pays à l'égard de la dette publique s'est également accrue. En 2023, le service de la dette représentait près de 47% des recettes internes, selon la Loi de finances initiale (LFI). La masse salariale a également augmenté, passant de 5% du PIB en 2014 à 7,5% en 2023, représentant environ 34,7% des dépenses courantes.
Le document souligne enfin que, malgré les nombreux plans de développement mis en œuvre depuis l'indépendance, des défis majeurs persistent, notamment l'absence de souveraineté alimentaire, la vulnérabilité de l'économie aux chocs externes, et le recours systématique à l'emprunt extérieur. La pauvreté reste un enjeu, avec une incidence réduite de seulement 5,3% entre 2011 et 2021, passant de 42,8% à 37,5%. Pourtant, le nombre de personnes pauvres a augmenté de 200 000 individus durant la même période.
En outre, les 10% les plus riches détiennent près de 48% du revenu national, illustrant une inégalité persistante. Les secteurs sociaux, tels que l'éducation et la santé, souffrent également d'une gouvernance inefficace et d'un manque de financement adéquat, ce qui entrave les efforts visant à répondre aux besoins du marché du travail et à améliorer la protection sociale.
La note révèle que si le taux de formalisation des entreprises atteignait 44%, le potentiel fiscal du Sénégal pourrait s'accroître de 3% du PIB par rapport aux recettes de 2021. Cependant, cette formalisation impliquerait une réduction des taux d'imposition et une simplification des procédures administratives pour encourager les entreprises à rejoindre le secteur formel.
Sur la période de 2014 à 2023, le taux de croissance économique moyen du pays s'est établi à 5,3%, mais au prix d'un déficit budgétaire chronique. En effet, le PIB non agricole n’a crû que de 4,9% en moyenne durant cette période. Le déficit budgétaire, incluant les dons, a atteint 4,5% du PIB, avec des pics dépassant les 6% entre 2020 et 2022.
La dépendance du pays à l'égard de la dette publique s'est également accrue. En 2023, le service de la dette représentait près de 47% des recettes internes, selon la Loi de finances initiale (LFI). La masse salariale a également augmenté, passant de 5% du PIB en 2014 à 7,5% en 2023, représentant environ 34,7% des dépenses courantes.
Le document souligne enfin que, malgré les nombreux plans de développement mis en œuvre depuis l'indépendance, des défis majeurs persistent, notamment l'absence de souveraineté alimentaire, la vulnérabilité de l'économie aux chocs externes, et le recours systématique à l'emprunt extérieur. La pauvreté reste un enjeu, avec une incidence réduite de seulement 5,3% entre 2011 et 2021, passant de 42,8% à 37,5%. Pourtant, le nombre de personnes pauvres a augmenté de 200 000 individus durant la même période.
En outre, les 10% les plus riches détiennent près de 48% du revenu national, illustrant une inégalité persistante. Les secteurs sociaux, tels que l'éducation et la santé, souffrent également d'une gouvernance inefficace et d'un manque de financement adéquat, ce qui entrave les efforts visant à répondre aux besoins du marché du travail et à améliorer la protection sociale.
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