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Sommet de l'UA: la question centrafricaine s'invite à Addis-Abeba

Parmi les dossiers abordés au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, la Centrafrique. Un mini-sommet s'est tenu à l'ambassade du Tchad, hier dimanche 26 mai, et ce, en l'absence de tout représentant du pays puisque celui-ci est suspendu des instances de l'organisation. Comment rétablir la sécurité dans ce pays livré aux bandes armées depuis des mois ? Pas de nouvelle réponse mais les mesures déjà décidées ont été confirmées, à savoir l'augmentation des effectifs de la force de la CEEAC et la reconstruction d'une armée et d'un Etat.



Sommet de l'UA: la question centrafricaine s'invite à Addis-Abeba
La priorité de ce plan est le retour de la sécurité en Centrafrique. Le président tchadien Idriss Deby l’a dit dimanche 26 mai. Les effectifs militaires de la CEEAC, la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, devraient passer, dans ce pays, de 1 200 à 2 000 hommes, afin de sécuriser Bangui et la province. Il y aurait des troupes du Tchad, du Congo-Brazzaville, du Gabon, et peut-être même d’Angola.
L’autre priorité de ce plan est la reconstruction d’une armée, d’une administration, c'est-à-dire d’un Etat. Et pour cela, il faut beaucoup d’argent. Dès le début de ce mois, à Brazzaville, lors de la première réunion d’un groupe de contact international sur la Centrafrique, le président congolais a demandé à tous les pays d’Afrique centrale de mettre la main à la poche.
Hier, juste avant ce mini-sommet d’Addis-Abeba, Denis Sassou-Nguesso et Idriss Deby se sont parlé en tête-à-tête, afin d’arriver à la réunion avec une position commune. Et à la sortie, le président tchadien a lâché : « Nous, les pays d’Afrique centrale, nous sommes prêts à faire un effort, en attendant l’appui des partenaires au développement ».
L’axe Ndjamena-Brazzaville, tout est là. Comme dit François Bozizé, Idriss Deby et Denis Sassou-Nguesso ont beaucoup aidé la Séléka à prendre le pouvoir à Bangui. Et demain, si la transition échoue en Centrafrique, Idriss Deby et Denis Sassou-Nguesso savent bien qu'ils seront pointés du doigt.

Rfi

Lundi 27 Mai 2013 - 12:45


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