C’est une évolution de la crise politique au Soudan du Sud aussi crainte qu’attendue. Les rumeurs d’une arrestation imminente de Riek Machar allaient bon train depuis début mars lorsque la crise dans la région du Haut-Nil, au nord-est du pays, avait conduit à l'arrestation de plusieurs officiels de son parti à Juba.
Le placement du leader d’opposition en résidence surveillée fait planer un doute très important sur le processus de paix sud-soudanais. Cette détention constitue une « violation de l’accord de paix » selon Pal Mai Deng, porte-parole du parti de Riek Machar. Cité dans un média local, il appelle la communauté internationale à « s’assurer de la sécurité physique » de Riek Machar.
Nicholas Haysom, le chef de la mission de l’ONU au Soudan du Sud, a réagi dans un communiqué. « Les amendements unilatéraux à l’accord de paix risquent de ramener le pays à un état de guerre. Cela ne va pas seulement dévaster le Soudan du Sud mais la région toute entière », a-t-il déclaré.
La crise politique actuelle s’est envenimée lorsqu’une milice nuer réputée proche de Riek Machar, a pris une base de l’armée sud-soudanaise à Nasir début mars puis tué son commandant ainsi qu’un pilote de l’ONU. Le chef d'État-major de Riek Machar ainsi que le ministre du Pétrole et d'autres officiels de son parti sont accusés par le camp présidentiel d'avoir orchestré les violences dans le Haut-Nil.
Le placement du leader d’opposition en résidence surveillée fait planer un doute très important sur le processus de paix sud-soudanais. Cette détention constitue une « violation de l’accord de paix » selon Pal Mai Deng, porte-parole du parti de Riek Machar. Cité dans un média local, il appelle la communauté internationale à « s’assurer de la sécurité physique » de Riek Machar.
Nicholas Haysom, le chef de la mission de l’ONU au Soudan du Sud, a réagi dans un communiqué. « Les amendements unilatéraux à l’accord de paix risquent de ramener le pays à un état de guerre. Cela ne va pas seulement dévaster le Soudan du Sud mais la région toute entière », a-t-il déclaré.
La crise politique actuelle s’est envenimée lorsqu’une milice nuer réputée proche de Riek Machar, a pris une base de l’armée sud-soudanaise à Nasir début mars puis tué son commandant ainsi qu’un pilote de l’ONU. Le chef d'État-major de Riek Machar ainsi que le ministre du Pétrole et d'autres officiels de son parti sont accusés par le camp présidentiel d'avoir orchestré les violences dans le Haut-Nil.
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