Cela fait suite à un débat hier dans les grandes éditions de la journée de la RFM. La question tournée autour des réponses du Premier ministre à ses supposés adversaires politiques et à certains proches de Karim Wade. Sur ce point le PM répond : « Je l’ai déjà dit et répété : je n’ai aucun problème avec mon doublement frère, Karim. Il est d’abord mon jeune frère et mon frère de parti. En aucun moment, je n’ai cherché à m’en prendre à lui. Ce que j’ai dit à Guinguinéo est clair : J’ai répondu à des gens qui se s’étaient attaqués à moi sans citer mon nom, mais l’allusion étant claire, je leur ai dit que pour venir au Pds, ils sont les bienvenus, mais qu’ils fassent comme j’ai fait en 1993, en allant à l’assaut de Ndongo Dieng, alors responsable socialiste. Je n’ai jamais crié que j’étais le Premier ministre... D’ailleurs, en allant à Guinguinéo, ce n’est pas le Premier ministre qui y va, mais le responsable politique du Pds. Karim Wade n’a pas besoin que je le lui dise. Il est mon frère, donc qu’Abdoulaye Matar Diop et Cie ne cherchent pas à créer de problèmes, là où il n’y en a pas. Abdoulaye Matar Diop et Cie doivent arrêter d’intervenir sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. A Guinguinéo, c’est le maire et responsable politique du Pds qui a parlé à des adversaires politiques qui ont peur de s’assumer ».
Et de poursuivre sur ses relations avec le chef de l’Etat et sa vision du poste de premier ministre : « Je le dis et je le répète, ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de pouvoir mériter la confiance placée en moi par le président de la République et donner corps à sa vision. Je n’ai jamais pensé que je devais être là, éternellement. L’Etat, c’est la continuité, je le sais. Mais au moment où je parle, je n’ai pas vu un seul signe du Chef de l’Etat montrant qu’il veut me débarquer comme semblent le souhaiter certains ».
« Des politiques qui se cherchent ont tenté de me déstabiliser et je leur ai apporté une réplique cinglante, mais jamais, je n’ai parlé de mes relations avec Karim Wade qui n’ont pas besoin d’être rappelées : Elles sont très bonnes. Maintenant, un mot utilisé hors de son contexte ne signifie rien. Ils n’ont pas de place entre Karim et moi. S’ils ne comprennent rien à la marche de l’Etat, c’est leurs problèmes. Je parle de Fallou Touré (un proche de Karim Wade) qui cherche à me mettre en mal avec Karim Wade. Mais qu’il se détrompe, nous n’avons aucun problème », conclue Souleymane Ndéné Ndiaye.
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