L’Afrique est depuis un certain temps confronté à des coups d’Etat qui se succèdent. Cette situation de crise politique a motivé des chercheurs, praticiens de la société civile, organisations internationales et médias à travailler sur des questions de gouvernance, de paix et de sécurité, dans un but de servir de cadre de référence aux Etats, aux Organisations de la Société Civile (OSCs) et aux organisations internationales. Réuni ce mercredi autour du Symposium régional annuel de l’Institut panafricain, ces derniers ont débattu sur le thème : « Les crises politiques et institutionnelles en Afrique de l’Ouest : quelles réponses pour la paix et la stabilité ?».
« C’est un symposium qui vient à son heure et que le thème choisi est d’actualité et très pertinent au regard des coups d’Etat qui se succèdent en Afrique depuis un certain temps, mais mieux encore avant les coups d’Etat, étaient condamnés. Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a tout une sympathie autour des putschistes. Cela donc nous donne à penser qu’il y a un vrai problème par rapport à la démocratie en Afrique par rapport aux questions de gouvernance et qu’on a dans un contexte sécuritaire perturbé où l’Etat a du mal à prendre en charge sa première responsabilité qui est celle d’assurer et de garantir la sécurité. On a aussi des questions par rapport à la sécurité par rapport, à la gouvernance, à la politique publique de qualité tout cela fait qu’on a des crises politiques où l’Afrique de l’Ouest a du mal à s’en sortir », a soutenu Maurice Soudick Dione, professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Parlant du Sénégal, l’agrégé en sciences politiques a déclaré : « Nous avons trois (3) chantiers à savoir la pacification et la rationalisation des règles relatives à la conquête à l’exercice, et la transmission du pouvoir politique. L’autre aspect, c’est le renforcement de l’Etat de droit avec la prise en charge des préoccupation des populations a travers une gouvernance transparente inclusive qui met les préoccupations des populations au cœur de l’action publique et politique. Mais quand on est dans une logique de manipulation de l’action publique de prédation des ressources de l’Etat cela dans un contexte de crise, de malaise de l’Etat et de pauvreté aussi, cela peut être une source dangereuse de tension ».
Pour le maire de Gorée, Augustin Senghor, « il est important au moment où dans beaucoup de pays de l’Afrique de l’Ouest, nos sociétés sont en proies à des crises profondes généralement politiques liées aux élections ou des changement de régime avec le changement de régime militaire sous le verrou de crise politique mais aussi aux situations liés au manque de démocratie, l’intégrisme religieux qui se développe. Autant de facteurs qui fait qu’il est nécessaire que des professeurs d’université, certains organismes connus pour la lutte pour la paix, les droits de l’homme se retrouvent pour réfléchir à ce sujet. Il est important que nos dirigeants puissent s’inspirer de ces réflexions pour que la paix et la stabilité puisse revenir ».
Pour le patron de Gorée Institute, « la sous-région continue d’être le théâtre d’un large éventail de menaces sécuritaires avec des implications sérieuses communes à certains pays et d’autres plus spécifiques à d’autres États. En outre, il existe des facteurs communs générateurs de conflits qui sont généralement associés à la fragilité des États, notamment le rétrécissement de l’espace civique et l’incapacité des institutions démocratiques à promouvoir et à protéger les principes démocratiques ».
« C’est un symposium qui vient à son heure et que le thème choisi est d’actualité et très pertinent au regard des coups d’Etat qui se succèdent en Afrique depuis un certain temps, mais mieux encore avant les coups d’Etat, étaient condamnés. Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a tout une sympathie autour des putschistes. Cela donc nous donne à penser qu’il y a un vrai problème par rapport à la démocratie en Afrique par rapport aux questions de gouvernance et qu’on a dans un contexte sécuritaire perturbé où l’Etat a du mal à prendre en charge sa première responsabilité qui est celle d’assurer et de garantir la sécurité. On a aussi des questions par rapport à la sécurité par rapport, à la gouvernance, à la politique publique de qualité tout cela fait qu’on a des crises politiques où l’Afrique de l’Ouest a du mal à s’en sortir », a soutenu Maurice Soudick Dione, professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Parlant du Sénégal, l’agrégé en sciences politiques a déclaré : « Nous avons trois (3) chantiers à savoir la pacification et la rationalisation des règles relatives à la conquête à l’exercice, et la transmission du pouvoir politique. L’autre aspect, c’est le renforcement de l’Etat de droit avec la prise en charge des préoccupation des populations a travers une gouvernance transparente inclusive qui met les préoccupations des populations au cœur de l’action publique et politique. Mais quand on est dans une logique de manipulation de l’action publique de prédation des ressources de l’Etat cela dans un contexte de crise, de malaise de l’Etat et de pauvreté aussi, cela peut être une source dangereuse de tension ».
Pour le maire de Gorée, Augustin Senghor, « il est important au moment où dans beaucoup de pays de l’Afrique de l’Ouest, nos sociétés sont en proies à des crises profondes généralement politiques liées aux élections ou des changement de régime avec le changement de régime militaire sous le verrou de crise politique mais aussi aux situations liés au manque de démocratie, l’intégrisme religieux qui se développe. Autant de facteurs qui fait qu’il est nécessaire que des professeurs d’université, certains organismes connus pour la lutte pour la paix, les droits de l’homme se retrouvent pour réfléchir à ce sujet. Il est important que nos dirigeants puissent s’inspirer de ces réflexions pour que la paix et la stabilité puisse revenir ».
Pour le patron de Gorée Institute, « la sous-région continue d’être le théâtre d’un large éventail de menaces sécuritaires avec des implications sérieuses communes à certains pays et d’autres plus spécifiques à d’autres États. En outre, il existe des facteurs communs générateurs de conflits qui sont généralement associés à la fragilité des États, notamment le rétrécissement de l’espace civique et l’incapacité des institutions démocratiques à promouvoir et à protéger les principes démocratiques ».
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