Les membres de la Coopérative du Collectif des Enseignants pour l'Habitat Social (COCEHAS) ont organisé un point de presse, mercredi à la cité des enseignants de Tivaouane Peulh, pour dénoncer une expropriation des terrains qu’ils ont obtenu de façon ‘’légale’’. Leur président Yaya Diédhiou interpelle et dénonce le silence des autorités locales qu’il taxe de complice et qui sont derrière Elhadj Dia alias Ousso. Ce dernier réfute toutes les accusations portées sur sa personne.
« Il y a quatre ans de cela, qu’un sieur du nom de Elhadj Dia alias Ousso qui est entrain de vendre les terrains d’autrui ici à Tivaouane Peulh. Accompagné de ses nervis, de ses parents dont un nommé Ndiaga qui est le président des nervis qui est là, pour perturber notre point de presse. Nous sommes assez responsables pour ne pas répondre à ces provocations. Tout ce que nous voulons, c’est donc le sieur Ousso qui est en train de vendre les terrains ici d’arrêter ses activités au niveau de la cité COCEHAS. Pour la petite histoire, Ousso a une délibération de 15 ha, qu’il a donc vendu. Aujourd’hui, il parle de 19 ha qui ne devaient pas arriver à la cité. De là où il a commencé, a la cité COCEHAS, il a occupé 22 ha. Donc tout ce que nous souhaitons, c’est de savoir en quoi une personne et sa famille sont en train de brader les terrains à Tivaoune Peulh dans un silence complice de nos autorités locale. Parce qu’ils sont tous informés de la situation, mais personne ne lève le petit doigt pour régler cette situation », a dénoncé Yaya Diédhiou, Président du Collectif des attributaires des terrains de la COCEHAS.
Selon lui, la COCEHAS a eu à leur attribuer des terrains déjà, donc ces terrains ne appartiennent plus. « Le sieur Elhadji Dia (Ousso) n’a pas le droit de venir vendre nos parcelles. C’est cela que nous réclamons. Qu’il arrête de vendre nos maisons et même nos fondations. Nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons continuer le combat jusqu’à obtenir gain de cause. Nous avons eu à déposer des plaintes individuellement, mais cette fois-ci, nous avons demandé à tous les impactés de rassembler leur plainte que nous allons déposer auprès du procureur. Nos victimes sont plus d’une centaine », tonne Yaya Diedhiou.
Abordant dans le même sens, Mbaye Bâ, membre de la coopérative ajoute : « Depuis 2009, nous sommes ici sur le site légalement avec tous les papiers. C'est nous qui avons terrassé, borné, tout ce temps les gens étaient là, ils n'ont rien dit. Nous avons attribué les gens n'ont rien dit. C'est aujourd'hui que nous avons commencé à viabiliser de nos propres moyens qu’ils viennent nous imposer sur quelle base ? Pas sur la base de papier, mais par la force. Nous avons porté plainte là ou de droit. Maintenant lui, s'il était dans là l'égalité qu'il apporte ses papiers, nous allons faire la confrontation ».
« S'il y a un problème, l'État du Sénégal doit prendre ses responsabilités»
Venu s’enquérir de la situation qui sévisse à la Cité enseignant, Dame Mbodj, Secrétaire général national du Cusems, par ailleurs Secrétaire général du Syndicat d'enseignant invite l’Etat à prendre ses responsabilités pour apporter toute la lumière sur cette affaire de foncier qui a tant duré.
« Je suis venu ici pour m'enquérir de la situation qui sévisse sur ce site qui a été cédé à des enseignants depuis 2009. Beaucoup ont acquis des terrains sur ce site. Je suis venu parce qu'il y a des enseignants qui sont impactés, trimé, qui ont économisé et faire des prêts. S'il y a un problème, l'État du Sénégal doit prendre ses responsabilités. Nous nous demandons tout simplement aux deux parties qui sont en litige de venir se mettre devant les différentes juridictions pour que chaque partie puisse montrer ces papiers. Je ne suis pas là pour défendre qui que ce soit, mais je défends la vérité. On ne peut pas exproprier des enseignants de façon éhontée comme ça. Ce que nous demandons a l'État du Sénégal, ce qu'il n'y ait pas la sourde oreille.... S'il y a un conflit sur un site entre Cocehas et un tiers personne, mais ils n'ont qu'à régler ça au niveau des cours et tribunaux. Nous sommes dans un État de droit. Nous n'entrons pas dans ce litige. On nous a signalé qu'il y a un contentieux au niveau de ce site. Nous notre position est que la loi soit respectée pour toutes les parties. Dans un pays comme le Sénégal, on ne peut utiliser la force pour faire régner sa volonté. Pour régler le problème, il faut que l'État du Sénégal prenne ses responsabilités et pour cela, il faut venir sur le site », dit-il.
Poursuivant ses propos, Dame Mbdj précise, « depuis 2009, il y a une coopératif qui s'appelle cocehas qui a obtenu ce site et qui a fait les viabilisations devant nous. Il a fait cotiser les enseignants pour qu'on puisse viabiliser le site et pour qu'on puisse amener ici l'électricité. On ne peut pas attendre 2023 pour dire que les enseignants qui ont construit leur maison ici vont les perdre ou-bien ce qui n'ont pas encore construit, on va les exproprier au nom de quoi ? Alors qu'ils ont acquis de façon légale leur terrain. Si on ne veut pas que l'irréparable se produise sur ce site, nous allons organiser les enseignants. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités, nous les enseignants, nous allons les organiser à travers les organisations syndicales au nom de la solidarité. Je vais rendre compte au camarade secrétaires généraux du G7 pour l'informer ».
« Ils sont dans la bataille médiatique, mais cela ne passera pas »
Elhadj Dia alias ‘’Ousso’’ qui a apporté sa version des faits, botte en touche, les accusations portées a sa personne. Selon lui, Yaya Diedhiou et compagnies sont dans une bataille médiatique qui ne passera pas.
« Ce qui s’est passé ici est simple. Il y a eu un litige entre les enseignants de la COCEHAS et nous. Quand le litige a eu lieu, nous les avons entendues dans la presse se plaindre, voilà pourquoi, nous sommes sortis pour établir la vérité. Ils sont venus s’accaparer de nos biens. Nous n’avons pas polémiqué, où se battre, nous avons tous simplement saisi la justice qui a tranché et nous a donné raison. Depuis la Cour d’appel jusqu’à la Cour Suprême, nous avons épuisé toutes les voies de recours. Eux qui envahissent la presse, ne vous ont pas dit la vérité. Nous sommes ouverts au dialogue. Nos portes ne sont pas fermées. Ils sont dans la bataille médiatique, mais cela ne passera pas », a défendu Arouna Ly porte-parole du nommé Elhadj Dia alias ‘’Ousso’’.
« Il y a quatre ans de cela, qu’un sieur du nom de Elhadj Dia alias Ousso qui est entrain de vendre les terrains d’autrui ici à Tivaouane Peulh. Accompagné de ses nervis, de ses parents dont un nommé Ndiaga qui est le président des nervis qui est là, pour perturber notre point de presse. Nous sommes assez responsables pour ne pas répondre à ces provocations. Tout ce que nous voulons, c’est donc le sieur Ousso qui est en train de vendre les terrains ici d’arrêter ses activités au niveau de la cité COCEHAS. Pour la petite histoire, Ousso a une délibération de 15 ha, qu’il a donc vendu. Aujourd’hui, il parle de 19 ha qui ne devaient pas arriver à la cité. De là où il a commencé, a la cité COCEHAS, il a occupé 22 ha. Donc tout ce que nous souhaitons, c’est de savoir en quoi une personne et sa famille sont en train de brader les terrains à Tivaoune Peulh dans un silence complice de nos autorités locale. Parce qu’ils sont tous informés de la situation, mais personne ne lève le petit doigt pour régler cette situation », a dénoncé Yaya Diédhiou, Président du Collectif des attributaires des terrains de la COCEHAS.
Selon lui, la COCEHAS a eu à leur attribuer des terrains déjà, donc ces terrains ne appartiennent plus. « Le sieur Elhadji Dia (Ousso) n’a pas le droit de venir vendre nos parcelles. C’est cela que nous réclamons. Qu’il arrête de vendre nos maisons et même nos fondations. Nous n’allons pas baisser les bras. Nous allons continuer le combat jusqu’à obtenir gain de cause. Nous avons eu à déposer des plaintes individuellement, mais cette fois-ci, nous avons demandé à tous les impactés de rassembler leur plainte que nous allons déposer auprès du procureur. Nos victimes sont plus d’une centaine », tonne Yaya Diedhiou.
Abordant dans le même sens, Mbaye Bâ, membre de la coopérative ajoute : « Depuis 2009, nous sommes ici sur le site légalement avec tous les papiers. C'est nous qui avons terrassé, borné, tout ce temps les gens étaient là, ils n'ont rien dit. Nous avons attribué les gens n'ont rien dit. C'est aujourd'hui que nous avons commencé à viabiliser de nos propres moyens qu’ils viennent nous imposer sur quelle base ? Pas sur la base de papier, mais par la force. Nous avons porté plainte là ou de droit. Maintenant lui, s'il était dans là l'égalité qu'il apporte ses papiers, nous allons faire la confrontation ».
« S'il y a un problème, l'État du Sénégal doit prendre ses responsabilités»
Venu s’enquérir de la situation qui sévisse à la Cité enseignant, Dame Mbodj, Secrétaire général national du Cusems, par ailleurs Secrétaire général du Syndicat d'enseignant invite l’Etat à prendre ses responsabilités pour apporter toute la lumière sur cette affaire de foncier qui a tant duré.
« Je suis venu ici pour m'enquérir de la situation qui sévisse sur ce site qui a été cédé à des enseignants depuis 2009. Beaucoup ont acquis des terrains sur ce site. Je suis venu parce qu'il y a des enseignants qui sont impactés, trimé, qui ont économisé et faire des prêts. S'il y a un problème, l'État du Sénégal doit prendre ses responsabilités. Nous nous demandons tout simplement aux deux parties qui sont en litige de venir se mettre devant les différentes juridictions pour que chaque partie puisse montrer ces papiers. Je ne suis pas là pour défendre qui que ce soit, mais je défends la vérité. On ne peut pas exproprier des enseignants de façon éhontée comme ça. Ce que nous demandons a l'État du Sénégal, ce qu'il n'y ait pas la sourde oreille.... S'il y a un conflit sur un site entre Cocehas et un tiers personne, mais ils n'ont qu'à régler ça au niveau des cours et tribunaux. Nous sommes dans un État de droit. Nous n'entrons pas dans ce litige. On nous a signalé qu'il y a un contentieux au niveau de ce site. Nous notre position est que la loi soit respectée pour toutes les parties. Dans un pays comme le Sénégal, on ne peut utiliser la force pour faire régner sa volonté. Pour régler le problème, il faut que l'État du Sénégal prenne ses responsabilités et pour cela, il faut venir sur le site », dit-il.
Poursuivant ses propos, Dame Mbdj précise, « depuis 2009, il y a une coopératif qui s'appelle cocehas qui a obtenu ce site et qui a fait les viabilisations devant nous. Il a fait cotiser les enseignants pour qu'on puisse viabiliser le site et pour qu'on puisse amener ici l'électricité. On ne peut pas attendre 2023 pour dire que les enseignants qui ont construit leur maison ici vont les perdre ou-bien ce qui n'ont pas encore construit, on va les exproprier au nom de quoi ? Alors qu'ils ont acquis de façon légale leur terrain. Si on ne veut pas que l'irréparable se produise sur ce site, nous allons organiser les enseignants. Si l'Etat ne prend pas ses responsabilités, nous les enseignants, nous allons les organiser à travers les organisations syndicales au nom de la solidarité. Je vais rendre compte au camarade secrétaires généraux du G7 pour l'informer ».
« Ils sont dans la bataille médiatique, mais cela ne passera pas »
Elhadj Dia alias ‘’Ousso’’ qui a apporté sa version des faits, botte en touche, les accusations portées a sa personne. Selon lui, Yaya Diedhiou et compagnies sont dans une bataille médiatique qui ne passera pas.
« Ce qui s’est passé ici est simple. Il y a eu un litige entre les enseignants de la COCEHAS et nous. Quand le litige a eu lieu, nous les avons entendues dans la presse se plaindre, voilà pourquoi, nous sommes sortis pour établir la vérité. Ils sont venus s’accaparer de nos biens. Nous n’avons pas polémiqué, où se battre, nous avons tous simplement saisi la justice qui a tranché et nous a donné raison. Depuis la Cour d’appel jusqu’à la Cour Suprême, nous avons épuisé toutes les voies de recours. Eux qui envahissent la presse, ne vous ont pas dit la vérité. Nous sommes ouverts au dialogue. Nos portes ne sont pas fermées. Ils sont dans la bataille médiatique, mais cela ne passera pas », a défendu Arouna Ly porte-parole du nommé Elhadj Dia alias ‘’Ousso’’.
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