Aucun nouveau cas de méningite A n'a été observé au sein d'une population de 1,8 million de personnes vaccinées en 2011 par le MenAfriVac dans trois régions du Tchad, selon l'étude publiée dans la revue médicale britannique Lancet.
En incluant tous les types de méningites, les nouveaux cas enregistrés pendant la saison épidémique 2012 sont tombés dans ces trois régions à 2,5 pour 100.000 personnes, contre 43,6 cas pour 100.000 dans les autres régions du Tchad non concernées par la vaccination de masse, soit une baisse de 94%.
D'origine bactérienne, la méningite à méningocoques est une inflammation des méninges, la membrane enveloppant le cerveau et la moelle épinière. Elle peut provoquer de graves lésions cérébrales et se révéler mortelle si elle n'est pas traitée.
Elle peut être causée par plusieurs types de bactéries, en particulier le méningocoque du sérogroupe A, responsable d?environ 80 à 85% des cas en Afrique, où des épidémies surviennent tous les 7 à 14 ans.
Les enfants et les jeunes adultes sont les plus exposés à cette maladie.
Le portage du méningocoque A - la capacité à transmettre le germe -, qui peut notamment être observée sur des prélèvements réalisés dans la gorge de porteurs sains, a pour sa part diminué de 98% dans les régions vaccinées, indiquent également les chercheurs européens et tchadiens impliqués dans l'étude.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque 450 millions de personnes vivant dans la "ceinture de la méningite" en Afrique, une région qui s'étend du Sénégal à la Somalie, sont à risques d'être infectées par le méningocoque de type A.
Lors de la dernière épidémie survenue en 2009, quelque 88.000 cas suspects avaient été enregistrés dont 5.300 décès, selon l'OMS.
Depuis l'introduction du MenAfriVac au Burkina Faso en 2010, plus de 100 millions de personnes ont déjà été vaccinées en Afrique.
"C'est un signe extrêmement encouragent pour les pays qui n'ont pas encore introduit le vaccin", a estimé pour sa part Jean-Marie Okwo-Bele, le directeur du département de vaccination de l'OMS. "Nous ne sommes qu'à mi-chemin du processus d'introduction de ces vaccins, mais nous avons déjà des résultats extraordinaires", a-t-il ajouté.
AFP
En incluant tous les types de méningites, les nouveaux cas enregistrés pendant la saison épidémique 2012 sont tombés dans ces trois régions à 2,5 pour 100.000 personnes, contre 43,6 cas pour 100.000 dans les autres régions du Tchad non concernées par la vaccination de masse, soit une baisse de 94%.
D'origine bactérienne, la méningite à méningocoques est une inflammation des méninges, la membrane enveloppant le cerveau et la moelle épinière. Elle peut provoquer de graves lésions cérébrales et se révéler mortelle si elle n'est pas traitée.
Elle peut être causée par plusieurs types de bactéries, en particulier le méningocoque du sérogroupe A, responsable d?environ 80 à 85% des cas en Afrique, où des épidémies surviennent tous les 7 à 14 ans.
Les enfants et les jeunes adultes sont les plus exposés à cette maladie.
Le portage du méningocoque A - la capacité à transmettre le germe -, qui peut notamment être observée sur des prélèvements réalisés dans la gorge de porteurs sains, a pour sa part diminué de 98% dans les régions vaccinées, indiquent également les chercheurs européens et tchadiens impliqués dans l'étude.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), quelque 450 millions de personnes vivant dans la "ceinture de la méningite" en Afrique, une région qui s'étend du Sénégal à la Somalie, sont à risques d'être infectées par le méningocoque de type A.
Lors de la dernière épidémie survenue en 2009, quelque 88.000 cas suspects avaient été enregistrés dont 5.300 décès, selon l'OMS.
Depuis l'introduction du MenAfriVac au Burkina Faso en 2010, plus de 100 millions de personnes ont déjà été vaccinées en Afrique.
"C'est un signe extrêmement encouragent pour les pays qui n'ont pas encore introduit le vaccin", a estimé pour sa part Jean-Marie Okwo-Bele, le directeur du département de vaccination de l'OMS. "Nous ne sommes qu'à mi-chemin du processus d'introduction de ces vaccins, mais nous avons déjà des résultats extraordinaires", a-t-il ajouté.
AFP
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