Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, le 26 mars 2013 Jadallah / Reuters
L'arrêté pris par le Premier ministre portant sur la composition de l'Observatoire national des élections a été rendu public tard dans la soirée, ce dimanche 10 novembre. C'est l'agence mauritanienne d'information qui a publié l'information.
« La création de l'Observatoire national des élections a été décidée à la dernière minute et surtout, sans concertation avec la société civile. Cela pose un vrai problème de crédibilité », juge Mohamed Lemine el-Kettab, président du Réseau mauritanien pour l'observation des élections, qui regroupe sept ONG. « Apparemment, le projet de décret attend toujours la signature du Premier ministre, mais il y a un manque total d'information », déplorait-il, quelques heures avant la publication officielle du décret.
Mêmes réserves du côté de l'Alliance populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir, un parti d'opposition qui a pourtant maintenu le dialogue avec le pouvoir et présente de nombreuses listes aux élections.
La question des observateurs a peu avancé
« Ni les partis, ni la société civile n'ont été consultés. D'où notre inquiétude sur la composition de l'Observatoire et le rôle qu'il pourra jouer dans ces élections », soulignait pour sa part le secrétaire général de l'APP, Ladji Traoré.
→ A (RE)LIRE : Ahmed Ould Daddah sur RFI : « Nous avons des doutes sur la volonté de dialogue du pouvoir mauritanien »
Jusqu'à présent, la question des observateurs avait peu avancé. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déclaré ne pas vouloir s'impliquer dans l'Observatoire, par souci de transparence. En charge, cependant, de l'accréditation des observateurs nationaux, elle affirme ne pas encore avoir reçu de candidatures d'ONG.
→ A (RE)LIRE : Le président mauritanien remanie son gouvernement pour préparer les législatives
Au niveau international, le ministère des Affaires étrangères indique avoir envoyé des invitations à des organisations africaines et arabes. Mais le ministère serait lui-même en attente d'un arrêté pour créer, en interne, la cellule de coordination chargée de ce dossier. Quant à l'Union européenne, elle a dépêché deux experts pour un rapport interne, mais n'enverra pas de mission d'observation, malgré la sollicitation du gouvernement mauritanien.
Source : Rfi.fr
« La création de l'Observatoire national des élections a été décidée à la dernière minute et surtout, sans concertation avec la société civile. Cela pose un vrai problème de crédibilité », juge Mohamed Lemine el-Kettab, président du Réseau mauritanien pour l'observation des élections, qui regroupe sept ONG. « Apparemment, le projet de décret attend toujours la signature du Premier ministre, mais il y a un manque total d'information », déplorait-il, quelques heures avant la publication officielle du décret.
Mêmes réserves du côté de l'Alliance populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir, un parti d'opposition qui a pourtant maintenu le dialogue avec le pouvoir et présente de nombreuses listes aux élections.
La question des observateurs a peu avancé
« Ni les partis, ni la société civile n'ont été consultés. D'où notre inquiétude sur la composition de l'Observatoire et le rôle qu'il pourra jouer dans ces élections », soulignait pour sa part le secrétaire général de l'APP, Ladji Traoré.
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Jusqu'à présent, la question des observateurs avait peu avancé. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déclaré ne pas vouloir s'impliquer dans l'Observatoire, par souci de transparence. En charge, cependant, de l'accréditation des observateurs nationaux, elle affirme ne pas encore avoir reçu de candidatures d'ONG.
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Au niveau international, le ministère des Affaires étrangères indique avoir envoyé des invitations à des organisations africaines et arabes. Mais le ministère serait lui-même en attente d'un arrêté pour créer, en interne, la cellule de coordination chargée de ce dossier. Quant à l'Union européenne, elle a dépêché deux experts pour un rapport interne, mais n'enverra pas de mission d'observation, malgré la sollicitation du gouvernement mauritanien.
Source : Rfi.fr
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