Entre Kibati et Goma, les déplacés continuent de circuler, leurs biens sur le dos, en quête de paix, le 2 septembre 2013. REUTERS/Thomas Mukoya
Au pied de la colline stratégique dite des «Trois Antennes» à Kibati reprise par l’armée congolaise depuis vendredi, les activités reprennent timidement. Au milieu du village, des commerçantes de Goma ont installé depuis deux jours un marché dans lequel se pressent des soldats de l’armée régulière congolaise qui viennent tout juste de toucher leur solde. Au milieu des uniformes, une commerçante est ravie : «Nos soldats se comportent très bien, ce ne sont pas des voleurs. Ils ont de l’argent».
Les habitants, qui en raison des combats, avaient fui Kibati depuis parfois plusieurs mois pour se réfugier à Goma et dans ses environs, reviennent depuis vendredi pour voir ce qu’il reste de leur maison et cultiver leurs champs. Au bord de la route, les eucalyptus pliés en deux et les habitations détruites témoignent de la violence des combats. Mais quasiment tous, à l’image de ce chauffeur de moto taxi ne resteront pas cette nuit à Kibati. Il raconte sa maison et ses cultures, son carré de «haricots et de maïs», détruits.
Les autorités ont de toute façon interdit aux habitants de rentrer chez eux, tant que la zone n’était pas totalement débarrassée des munitions non explosées. Déjà, en cette fin de journée, une file continue de déplacés converge vers Goma, fagots de bois et sac de vivre sur le dos.
Source : Rfi.fr
Les habitants, qui en raison des combats, avaient fui Kibati depuis parfois plusieurs mois pour se réfugier à Goma et dans ses environs, reviennent depuis vendredi pour voir ce qu’il reste de leur maison et cultiver leurs champs. Au bord de la route, les eucalyptus pliés en deux et les habitations détruites témoignent de la violence des combats. Mais quasiment tous, à l’image de ce chauffeur de moto taxi ne resteront pas cette nuit à Kibati. Il raconte sa maison et ses cultures, son carré de «haricots et de maïs», détruits.
Les autorités ont de toute façon interdit aux habitants de rentrer chez eux, tant que la zone n’était pas totalement débarrassée des munitions non explosées. Déjà, en cette fin de journée, une file continue de déplacés converge vers Goma, fagots de bois et sac de vivre sur le dos.
Source : Rfi.fr
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