Le premier point à l’ordre du jour sera de vérifier si l’accord du 23 mars 2009 a été respecté à cette date. Le gouvernement congolais avait signé la paix avec le mouvement de rébellion CNDP.
La principale mesure avait été l’intégration dans l’armée nationale d’environ 4 000 combattants rebelles. Trois ans plus tard,c'est à dire l’année dernière, une partie de ce même CNDP se rebellait à nouveau, pour former l’actuel M23.
À l’ordre du jour, il y aura également la situation sociale et politique du pays. Le pouvoir ne voulait pas aborder ce sujet. Mais il est obligé de le faire, car les pays des Grands Lacs ont ordonné que le président Kabila soit à l’écoute des revendications du M23. Or, le M23 a surtout des revendications politiques.
« Là-dessus, nous allons les écouter, dit un membre de la délégation gouvernementale, mais ça ne veut pas dire que nous allons négocier ».
Le gouvernement de Kinshasa a encore prévenu la semaine dernière, qu’il ne serait pas question de changer l’ordre établi, ni de toucher à la Constitution, alors que le M23 conteste, les armes à la main, la légitimité du pouvoir.
Source : Rfi.fr
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation