Depuis six mois, l’ONU le répétait comme un leitmotiv : il n’y avait qu’une solution politique à la crise libyenne. Il a fallu la rédaction de quatre projets de Constitutions pour parvenir à un accord arraché par l’envoyé spécial des Nations unies Bernardino Leon. Mais la victoire est encore mesurée puisque seul le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, l’a paraphé.
Le Parlement de Tripoli, composé de milices islamistes, a refusé de le faire, faisant part de ses préoccupations. Bernardino Leon a donc saisi l’opportunité de son grand oral devant le Conseil de sécurité pour rappeler que la porte était toujours grande ouverte pour que toutes les parties signent cet accord, soulignant que seul un gouvernement d’union nationale pouvait prévenir la Libye de la menace croissante de Daech.
Mais sur ce point, le Conseil reste très divisé. La Chine et la Russie s’opposent à des sanctions supplémentaires et les pays occidentaux sont très réticents à assouplir l’embargo sur les armes dans le chaos ambiant. Des hésitations qui font le jeu de l’organisation Etat islamique dans le pays, a accusé le représentant libyen à l’ONU.
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