Sébastien a probablement été victime d’une balle perdue. Vendredi soir, au moment du carnage du Bataclan, l’homme de 52 ans se trouvait dans son petit studio du passage Saint-Pierre Amelot, donnant sur l’arrière de la salle de spectacle. D’après «Ouest-France», la famille inquiète de ne pas avoir de nouvelles de ce maître d'hôtel a alerté la police. En se rendant chez lui, les enquêteurs ont découvert son corps, gisant au sol. Il aurait reçu une balle perdue dans le dos. Il aurait laissé sa fenêtre ouverte. «C'était un homme très, très pro. Il laisse un vide. Toutes les équipes sont déstabilisées, bouleversées, car il avait toute sa place parmi nous. C'était un homme charmant avec beaucoup de classe, un grand 'pro', il a laissé sa marque parmi nous mais aussi parmi les clients, auprès de qui il a fait l'unanimité», a confié une ancienne collègue à «L’Express».
"Il y avait un homme allongé sur le trottoir"
Tout comme cet homme, Daniel Psenny, journaliste au «Monde» se trouvait lui aussi chez lui, à l’arrière du Bataclan, lors que la tragédie a eu lieu. Il a filmé les premiers spectateurs parvenant à s’enfuir et a même aidé une victime. «Il y avait un homme allongé sur le trottoir. Avec un autre homme que je n’ai pas revu après, on l’a tiré pour le mettre à l’abri dans le hall. J’ai dû prendre la balle à ce moment-là. Je ne sais plus, j’ai une absence», confiait-il au «Monde».
Au total, les six attaques de vendredi soir ont fait au moins 129 morts à Paris et près du Stade de France à Saint-Denis, où se tenait un match de football France-Allemagne.
Source : Yahoo.fr
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