Pour que ce premier vaccin antipaludique soit pleinement efficace, chaque enfant doit en recevoir 4 doses. Au cours de cette phase pilote, dans 6 comtés du Kenya : 88% des enfants ont reçu la première, 84% la seconde, 70% la troisième… Pour la 4e dose administrée à l’âge de 2 ans, les résultats sont encore attendus.
Mais, pour Rose Jalang’o directrice du programme de vaccination du ministère kényan de la Santé, ces chiffres témoignent déjà d’une large adhésion de la population. « Le vaccin est bien accepté car il été intégré dans le parcours de soin des enfants déjà existant. Les mères le connaissent. Ce n’est pas un système parallèle. Ensuite, tout le monde ici connait la malaria, a vu sa vie ou celle des autres affectée par cette maladie. Et cela rend les gens plus réceptifs à ce vaccin. »
Pour le docteur Samuel, pédiatre et membre de l’équipe de chercheurs qui ont travaillé sur cette évaluation, ces bons résultats s’expliquent aussi par le fait qu’à la différence d’autres vaccins, comme celui contre le Covid-19 par exemple, il est développé depuis des décennies et surtout sur le sol africain.
« Ce vaccin a été testé au Kenya, avant cette phase pilote. Le fait de pouvoir dire aux gens qu’il n’a pas été développé dans un autre pays, et que de nombreuses recherches sur ce vaccin ont eu lieu sur la population kényane, cela nous a beaucoup aidé. »
Ce vaccin n’est pas « la solution miracle », prévient toutefois le pédiatre. C’est un outil parmi d’autres, dit-il, qui ne dispense pas d’utiliser les méthodes de préventions connues : moustiquaires, spray et tests de dépistage.
Au total, depuis 2019, 2,3 millions de doses ont été administrées dans les trois pays à avoir participé à la phase pilote, dans des régions où la transmission du paludisme est considérée comme modérée où sévère.
Mais, pour Rose Jalang’o directrice du programme de vaccination du ministère kényan de la Santé, ces chiffres témoignent déjà d’une large adhésion de la population. « Le vaccin est bien accepté car il été intégré dans le parcours de soin des enfants déjà existant. Les mères le connaissent. Ce n’est pas un système parallèle. Ensuite, tout le monde ici connait la malaria, a vu sa vie ou celle des autres affectée par cette maladie. Et cela rend les gens plus réceptifs à ce vaccin. »
Pour le docteur Samuel, pédiatre et membre de l’équipe de chercheurs qui ont travaillé sur cette évaluation, ces bons résultats s’expliquent aussi par le fait qu’à la différence d’autres vaccins, comme celui contre le Covid-19 par exemple, il est développé depuis des décennies et surtout sur le sol africain.
« Ce vaccin a été testé au Kenya, avant cette phase pilote. Le fait de pouvoir dire aux gens qu’il n’a pas été développé dans un autre pays, et que de nombreuses recherches sur ce vaccin ont eu lieu sur la population kényane, cela nous a beaucoup aidé. »
Ce vaccin n’est pas « la solution miracle », prévient toutefois le pédiatre. C’est un outil parmi d’autres, dit-il, qui ne dispense pas d’utiliser les méthodes de préventions connues : moustiquaires, spray et tests de dépistage.
Au total, depuis 2019, 2,3 millions de doses ont été administrées dans les trois pays à avoir participé à la phase pilote, dans des régions où la transmission du paludisme est considérée comme modérée où sévère.
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