Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a ouvert cette session qu’on peut qualifier d’historique, saluant les présences conjointes du président Alassane Ouattara, mais aussi de l’ex-chef de l‘Etat, Henri Konan Bédié dans l’hémicycle.
Le patron de l’Assemblée nationale a prononcé ainsi quelques formules imagées à propos de l’action passée du président Félix Houphouët-Boigny qu'il qualifie de « président fondateur ». Avant d’évoquer Alassane Ouattara et de le désigner comme le « président réformateur » sous les applaudissements des députés.
« Je suis devant vous pour tenir cet engagement »
Plus qu’une réforme, c’est une nouvelle Constitution que le chef de l'Etat ivoirien a ensuite brandie face aux députés. « Aujourd’hui, le temps est venu de définir ensemble ce que nous voulons vraiment bâtir comme nation. Le temps est venu de décider de ce que nous allons léguer à nos enfants et aux générations futures », a déclaré solennellement Alassane Ouattara.
Et de poursuivre : « Je m’étais engagé à doter notre pays d’une nouvelle Constitution, celle de la troisième République. Je suis devant vous pour tenir cet engagement. »
« Un acte de responsabilité et d’amour »
Résumant l’esprit du texte, le chef de l’Etat a insisté sur ce nouveau contrat social qui doit conforter la paix et la stabilité dans le pays. « Je veux le meilleur pour la Côte d’Ivoire et pour mon peuple. Cette nouvelle Constitution doit être prise comme un acte de responsabilité et d’amour. Je vous exhorte à porter la bonne parole dans vos différentes circonscriptions », a conclu le président ivoirien avant de repartir de l’Assemblée nationale.
C’est à présent au tour des députés d’étudier les 184 articles de cette Constitution. Certains élus indépendants, comme le groupe Espérance, ont émis des réserves. D’autres, comme le député Kouadio Konan Bertin du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ont regretté le côté hâtif de cet examen, car le président Ouattara souhaite que ce texte soit validé au plus vite pour être soumis à un référendum le 30 octobre 2016.
Un dispositif de sécurité imposant
Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans le quartier des affaires du Plateau de la capitale ivoirienne. Le secteur de l’Assemblée nationale était entièrement bouclé par des hommes en armes. Il est juste impossible de passer ce matin tout près de la maison des députés.
Les membres de l’opposition, qui se rendaient sur l’Assemblée nationale, ont été empêchés d’approcher l’hémicycle. Le président du Lider, Mamadou Coulibaly, qui s’y rendait, a été interpelé au niveau de la cathédrale Saint-Paul vers 8 heures. Il a été relâché quelques heures après. « Alassane Ouattara veut montrer aux yeux du monde que ce projet ne souffre d’aucune contestation, nous comptons prouver le contraire », a-t-il précisé. Il a aussi ajouté que son parti s’opposera à son projet de Constitution jusqu’au jour même du référendum.
Autre figure de l’opposition : Pascal Affi N’Guessan, qui avait prévu un sit-in devant l’Assemblée nationale. Le président du FPI l’a finalement annulé après une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Il appelle cependant à une mobilisation de ses militants pour une marche de protestation samedi 8 octobre.
Le patron de l’Assemblée nationale a prononcé ainsi quelques formules imagées à propos de l’action passée du président Félix Houphouët-Boigny qu'il qualifie de « président fondateur ». Avant d’évoquer Alassane Ouattara et de le désigner comme le « président réformateur » sous les applaudissements des députés.
« Je suis devant vous pour tenir cet engagement »
Plus qu’une réforme, c’est une nouvelle Constitution que le chef de l'Etat ivoirien a ensuite brandie face aux députés. « Aujourd’hui, le temps est venu de définir ensemble ce que nous voulons vraiment bâtir comme nation. Le temps est venu de décider de ce que nous allons léguer à nos enfants et aux générations futures », a déclaré solennellement Alassane Ouattara.
Et de poursuivre : « Je m’étais engagé à doter notre pays d’une nouvelle Constitution, celle de la troisième République. Je suis devant vous pour tenir cet engagement. »
« Un acte de responsabilité et d’amour »
Résumant l’esprit du texte, le chef de l’Etat a insisté sur ce nouveau contrat social qui doit conforter la paix et la stabilité dans le pays. « Je veux le meilleur pour la Côte d’Ivoire et pour mon peuple. Cette nouvelle Constitution doit être prise comme un acte de responsabilité et d’amour. Je vous exhorte à porter la bonne parole dans vos différentes circonscriptions », a conclu le président ivoirien avant de repartir de l’Assemblée nationale.
C’est à présent au tour des députés d’étudier les 184 articles de cette Constitution. Certains élus indépendants, comme le groupe Espérance, ont émis des réserves. D’autres, comme le député Kouadio Konan Bertin du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ont regretté le côté hâtif de cet examen, car le président Ouattara souhaite que ce texte soit validé au plus vite pour être soumis à un référendum le 30 octobre 2016.
Un dispositif de sécurité imposant
Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans le quartier des affaires du Plateau de la capitale ivoirienne. Le secteur de l’Assemblée nationale était entièrement bouclé par des hommes en armes. Il est juste impossible de passer ce matin tout près de la maison des députés.
Les membres de l’opposition, qui se rendaient sur l’Assemblée nationale, ont été empêchés d’approcher l’hémicycle. Le président du Lider, Mamadou Coulibaly, qui s’y rendait, a été interpelé au niveau de la cathédrale Saint-Paul vers 8 heures. Il a été relâché quelques heures après. « Alassane Ouattara veut montrer aux yeux du monde que ce projet ne souffre d’aucune contestation, nous comptons prouver le contraire », a-t-il précisé. Il a aussi ajouté que son parti s’opposera à son projet de Constitution jusqu’au jour même du référendum.
Autre figure de l’opposition : Pascal Affi N’Guessan, qui avait prévu un sit-in devant l’Assemblée nationale. Le président du FPI l’a finalement annulé après une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Il appelle cependant à une mobilisation de ses militants pour une marche de protestation samedi 8 octobre.
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