Selon le Front populaire ivoirien, Laurent Akoun se rendait à un meeting lorsqu'il a été interpellé à un point de contrôle des forces de sécurité à Adzope, au nord d'Abidjan.
Le secrétaire général par intérim du FPI aurait alors été emmené à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Abidjan, avant d'être finalement transféré au camp d'Agban.
Selon une source proche des services judiciaires, Laurent Akoun devrait être déféré devant un juge en début de semaine. Il lui serait reproché des propos diffamants envers le chef de l'Etat – des prises de parole publiques qui «torpilleraient» le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire. Mais de source gouvernementale, on parle aussi d'une possible implication dans les attaques qui ont visé l'armée ivoirienne ces dernières semaines.
Le 18 août dernier c'est Alphonse Douati qui était arrêté par la DST. Le secrétaire général adjoint du FPI est lui aussi soupçonné d'avoir un lien avec ces violences. Il est depuis détenu à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan.
Rentré à Abidjan dimanche 26 août, après une visite en Arabie Saoudite et un séjour privé en France, le président Alassane Ouattara ne s'est pas exprimé sur l'affaire Katinan, ou sur l'arrestation de Laurent Akoun, mais il est revenu sur les dernières attaques contre les FRCI, condamnant des actes «répréhensibles et inacceptables.»
Le secrétaire général par intérim du FPI aurait alors été emmené à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Abidjan, avant d'être finalement transféré au camp d'Agban.
Selon une source proche des services judiciaires, Laurent Akoun devrait être déféré devant un juge en début de semaine. Il lui serait reproché des propos diffamants envers le chef de l'Etat – des prises de parole publiques qui «torpilleraient» le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire. Mais de source gouvernementale, on parle aussi d'une possible implication dans les attaques qui ont visé l'armée ivoirienne ces dernières semaines.
Le 18 août dernier c'est Alphonse Douati qui était arrêté par la DST. Le secrétaire général adjoint du FPI est lui aussi soupçonné d'avoir un lien avec ces violences. Il est depuis détenu à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan.
Rentré à Abidjan dimanche 26 août, après une visite en Arabie Saoudite et un séjour privé en France, le président Alassane Ouattara ne s'est pas exprimé sur l'affaire Katinan, ou sur l'arrestation de Laurent Akoun, mais il est revenu sur les dernières attaques contre les FRCI, condamnant des actes «répréhensibles et inacceptables.»
Alassane Ouattara: «Cette violence est l'arme des désespérés» « Ce n'est pas par la haine et la violence que nous allons résoudre nos problèmes en Côte d'Ivoire. Cette violence est l'arme des désespérés, et toutes les dispositions ont été prises pour mettre un terme à ces actes qui n'honorent pas notre pays. La Côte d'Ivoire et les Ivoiriens aspirent à la paix, et nos compatriotes veulent tous vivre ensemble, je pense, dans la tranquillité, dans la paix, dans la sécurité. Et je peux vous assurer que nous mettrons tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens. Bien évidemment, nous restons plus que jamais attachés à la réconciliation entre toutes les filles et tous les fils de notre pays. Cependant, il est évident que la justice continuera de faire son travail, dans le respect des principes d'un Etat de droit. » RFI |
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement