"Quinze personnes ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt" cette semaine, a-t-il indiqué. Parmi elles figurent l'ancien premier ministre Gilbert Aké N'Gbo, l'ex-ministre des affaires étrangères Alcide Djédjé et Philippe-Henri Dacoury-Tabley, qui fut gouverneur de la Banque centrale d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a-t-il précisé.
Les quinze personnalités ont été inculpées pour des "infractions contre l'autorité de l'Etat, atteinte à sa souveraineté, constitution de bandes armées" et pour des "infractions contre les biens, commises au préjudice de l'Etat et des institutions financières publiques ou privées", selon M. Kouadio Koffi.
Placées en résidence surveillée dans un hôtel d'Abidjan, La Pergola, après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, ces quinze détenus vont demeurer sur ce site en attendant d'être transférés en maison d'arrêt.
M. Gbagbo, son épouse Simone Gbagbo et treize autres personnes sont également en résidence surveillée depuis l'arrestation de l'ex-président, dont la chute après dix jours de guerre dans Abidjan a marqué la fin de quatre mois de crise post-électorale ayant fait quelque 3 000 morts.
Jeudi, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre commis en Côte d'Ivoire depuis la dernière élection présidentielle.
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait, dans une lettre datée du 3 mai, demandé au procureur Luis Moreno-Ocampo d'enquêter sur les "crimes les plus graves" commis lors des violences qui avaient suivi le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010.
Les quinze personnalités ont été inculpées pour des "infractions contre l'autorité de l'Etat, atteinte à sa souveraineté, constitution de bandes armées" et pour des "infractions contre les biens, commises au préjudice de l'Etat et des institutions financières publiques ou privées", selon M. Kouadio Koffi.
Placées en résidence surveillée dans un hôtel d'Abidjan, La Pergola, après l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, ces quinze détenus vont demeurer sur ce site en attendant d'être transférés en maison d'arrêt.
M. Gbagbo, son épouse Simone Gbagbo et treize autres personnes sont également en résidence surveillée depuis l'arrestation de l'ex-président, dont la chute après dix jours de guerre dans Abidjan a marqué la fin de quatre mois de crise post-électorale ayant fait quelque 3 000 morts.
Jeudi, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre commis en Côte d'Ivoire depuis la dernière élection présidentielle.
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait, dans une lettre datée du 3 mai, demandé au procureur Luis Moreno-Ocampo d'enquêter sur les "crimes les plus graves" commis lors des violences qui avaient suivi le second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010.
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