Il pourra alors s'atteler à répondre « à l'immensité des attentes de la population », relever les défis de la pauvreté, du chômage, de la « situation dramatique des comptes publics » ou encore de la famine qui touche le nord du pays.
Le nouveau président a indiqué qu'il souhaitait « installer un gouvernement avec toutes les compétences ». L'exercice s'annonce difficile tant les tendances politiques au sein de cette coalition divergent.
« Cela ne va pas être aisé. Le problème est moins la victoire que ce que Macky Sall va faire de cette victoire, mais il n'a pas vraiment le choix que de proposer des postes à ceux qui l'ont soutenu », confirme Alioune Tine, coordonnateur du Mouvement du 23 juin, qui regroupe partis politiques et société civile.
Pas de rupture
« Pour le moment Sall n'a signé aucun engagement. Moustapha Niasse, arrivé troisième au premier tour, a dit qu'il voulait travailler avec lui. Il faut savoir qu'il n'y a pas seulement des postes à pourvoir dans le gouvernement mais aussi dans les directions des agences nationales ou dans les conseils d'administration », précise toutefois l'analyste politique Alassane Samba Diop.
Cheikh Tidiane Gadio, candidat éliminé au premier tour et ancien ministre des Affaires étrangères de Wade, n'est « pas dans une logique de poste », selon son chargé en communication. « Nous l'avons soutenu par principe car il incarne le changement et Gadio se tient néanmoins à son service », ajoute-t-il.
Se pose aussi la question des transfuges des cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti d'Abdoulaye Wade et dont Macky Sall a été le numéro deux. « Ce phénomène reste une habitude des Sénégalais et il n'y a pas de raison que cela prenne fin maintenant. Le PDS reste la première force politique du pays, ce qui signifie beaucoup, notamment pour la constitution du prochain parlement », souligne Babacar Gueye, le porte-parole du PDS.
En effet, autre échéance, également décisive, celle des législatives de juin. Aujourd'hui, l'Assemblée nationale et le Sénat sont majoritairement pro-PDS.
Dépêche - Ouest-France
Le nouveau président a indiqué qu'il souhaitait « installer un gouvernement avec toutes les compétences ». L'exercice s'annonce difficile tant les tendances politiques au sein de cette coalition divergent.
« Cela ne va pas être aisé. Le problème est moins la victoire que ce que Macky Sall va faire de cette victoire, mais il n'a pas vraiment le choix que de proposer des postes à ceux qui l'ont soutenu », confirme Alioune Tine, coordonnateur du Mouvement du 23 juin, qui regroupe partis politiques et société civile.
Pas de rupture
« Pour le moment Sall n'a signé aucun engagement. Moustapha Niasse, arrivé troisième au premier tour, a dit qu'il voulait travailler avec lui. Il faut savoir qu'il n'y a pas seulement des postes à pourvoir dans le gouvernement mais aussi dans les directions des agences nationales ou dans les conseils d'administration », précise toutefois l'analyste politique Alassane Samba Diop.
Cheikh Tidiane Gadio, candidat éliminé au premier tour et ancien ministre des Affaires étrangères de Wade, n'est « pas dans une logique de poste », selon son chargé en communication. « Nous l'avons soutenu par principe car il incarne le changement et Gadio se tient néanmoins à son service », ajoute-t-il.
Se pose aussi la question des transfuges des cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS), le parti d'Abdoulaye Wade et dont Macky Sall a été le numéro deux. « Ce phénomène reste une habitude des Sénégalais et il n'y a pas de raison que cela prenne fin maintenant. Le PDS reste la première force politique du pays, ce qui signifie beaucoup, notamment pour la constitution du prochain parlement », souligne Babacar Gueye, le porte-parole du PDS.
En effet, autre échéance, également décisive, celle des législatives de juin. Aujourd'hui, l'Assemblée nationale et le Sénat sont majoritairement pro-PDS.
Dépêche - Ouest-France
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