Nelson Mandela. Kofi Annan, qui a assisté aux obsèques de Nelson Mandela, est revenu sur la disparition de l'ancien président sud-africain. « Il était unique car il a eu une vie très compliquée. Quand il est sorti de prison, il a cherché la réconciliation pour construire un Etat pour tout le monde. Il a écarté la vengeance. Est-ce qu'il y a un autre Mandela aujourd'hui ? Il y en a d'autres mais ils ne sont pas au même niveau. »
Guerres au Mali et en Centrafique. Kofi Annan a salué les interventions françaises au Mali et en République centrafricaine. « Je suis content que la France se soit engagée. La France a bien fait. Sinon, il y aurait eu beaucoup de morts. Je félicite le président français Hollande pour ces interventions (...) En Centrafrique, on a freiné les choses. Mais il faut que les autres Etats envoient des troupes assez rapidement pour prendre la relève. »
La Syrie et la Libye. Au sujet du vote de Conseil de sécurité de l'ONU sur l'intervention en Libye, Kofi Annan explique : « Peu après, les Russes et les Chinois étaient déçus, disant que le but était de protéger la population mais pas de renverser le régime. Ils n'avaient pas tort (...) Je crois que les Russes et les Chinois avaient aussi une meilleure analyse que l'occident sur l'affaire Syrie. Les Russes ont parlé clairement, évidemment ils ont des relations avec Assad mais ne sont pas mariés avec lui, ils sont réalistes. Des deux côtés on envoie des armes, l'Occident et ses alliés dans le Golfe envoient des armes (...) Il faut pousser les deux camps à travailler ensemble, ça commence, il y a une bonne relation entre Kerry et Lavrov. »
Sur le nucléaire iranien. « L'administration américaine a changé, indique Kofi Annan. Obama n'a pas la même attitude que Bush. Je crois que les Iraniens sont sérieux. On doit les tester. On doit dire : "Si vous n'avez pas un programme nucléaire, ouvrez votre porte et laissez un inspecteur venir". Ils sont en train de le faire. »
Sur l'Irak. « C'était une guerre que l'on pouvait éviter, dit Kofi Annan. Car les bases n'existaient pas ; si on avait donné un peu de temps aux inspecteurs des Nations unies on aurait pu comprendre qu'il ne fallait pas aller en Irak. J'étais sceptique avant le discours de Colin Powell (...) Peut-être que lui aussi était manipulé. C'est très difficile quand on fait partie d'une équipe et que le renseignement américain dit 'c'est la meilleure information qu'on a, il faut la présenter au Conseil de sécurité de l'ONU'. »
Source : Rfi.fr
Guerres au Mali et en Centrafique. Kofi Annan a salué les interventions françaises au Mali et en République centrafricaine. « Je suis content que la France se soit engagée. La France a bien fait. Sinon, il y aurait eu beaucoup de morts. Je félicite le président français Hollande pour ces interventions (...) En Centrafrique, on a freiné les choses. Mais il faut que les autres Etats envoient des troupes assez rapidement pour prendre la relève. »
La Syrie et la Libye. Au sujet du vote de Conseil de sécurité de l'ONU sur l'intervention en Libye, Kofi Annan explique : « Peu après, les Russes et les Chinois étaient déçus, disant que le but était de protéger la population mais pas de renverser le régime. Ils n'avaient pas tort (...) Je crois que les Russes et les Chinois avaient aussi une meilleure analyse que l'occident sur l'affaire Syrie. Les Russes ont parlé clairement, évidemment ils ont des relations avec Assad mais ne sont pas mariés avec lui, ils sont réalistes. Des deux côtés on envoie des armes, l'Occident et ses alliés dans le Golfe envoient des armes (...) Il faut pousser les deux camps à travailler ensemble, ça commence, il y a une bonne relation entre Kerry et Lavrov. »
Sur le nucléaire iranien. « L'administration américaine a changé, indique Kofi Annan. Obama n'a pas la même attitude que Bush. Je crois que les Iraniens sont sérieux. On doit les tester. On doit dire : "Si vous n'avez pas un programme nucléaire, ouvrez votre porte et laissez un inspecteur venir". Ils sont en train de le faire. »
Sur l'Irak. « C'était une guerre que l'on pouvait éviter, dit Kofi Annan. Car les bases n'existaient pas ; si on avait donné un peu de temps aux inspecteurs des Nations unies on aurait pu comprendre qu'il ne fallait pas aller en Irak. J'étais sceptique avant le discours de Colin Powell (...) Peut-être que lui aussi était manipulé. C'est très difficile quand on fait partie d'une équipe et que le renseignement américain dit 'c'est la meilleure information qu'on a, il faut la présenter au Conseil de sécurité de l'ONU'. »
Source : Rfi.fr
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