A l'arrivée de l'armée malienne, vendredi 5 juillet au soir, un groupe d'habitants s'est présenté au camp 1 pour saluer ce retour. Les drapeaux maliens flottaient à nouveau mais, immédiatement, des jeunes parmi lesquelles des femmes, soutiens du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), sont apparus avec des drapeaux idoines.
Une situation tendue : « Tout le monde se connaît, c'est pour ça qu'il y a de la tension », explique un professeur. Hier midi, une foule pro-Azawad s'est a nouveau réunie devant le camp militaire mais le discours n'était plus le même : « Nous respectons la présence de l'armée, c'est validé par l'accord de Ouaga », expliquait un étudiant. Et d'ajouter : « Mais il n'est pas question de voir des hommes du colonel Gamou ici ».
L'armée malienne refuse de confirmer la présence d'hommes de Gamou
L'armée malienne refuse de le confirmer mais selon nos informations, entre 20 et 30 éléments du contingent de Gamou font partie du détachement de 200 soldats maliens présents à Kidal. « Certains font partie de l'armée régulière, d'autres non, explique un cadre du MNLA.Leur présence pose problème et ravive les vieilles tensions ».
L'an dernier, le célèbre colonel, bloqué à Aguelhok, avait déclaré qu'il ralliait le MNLA avant de s'enfuir vers Niamey. A la demande du MNLA et du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), la présence des éléments de Gamou doit être abordé rapidement par la commission mixte de sécurité.
Signe de tension : hier soir, des soldats français de Serval faisaient le tampon entre le camp militaire et les manifestants pour empêcher tout débordement.
Source : Rf.fr
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