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Goodluck Jonathan travaille «très dur» pour libérer les 7 otages français retenus sur le sol nigérian



Goodluck Jonathan travaille «très dur» pour libérer les 7 otages français retenus sur le sol nigérian

 

Goodluck Jonathan a terminé samedi 2 mars une visite d'Etat en Côte d'Ivoire après avoir participé au sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Les présidents nigérian et ivoirien ont signé un accord de création d'une grande commission mixte de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Nigeria. Les deux pays comptent accroître leur coopération en matière de sécurité, notamment contre le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie. Les deux présidents souhaitent aussi améliorer les échanges commerciaux : ils ont préconisé la relance de la construction de l'autoroute internationale Abidjan-Lagos, mais aussi la signature d'accords de coopération en matière de pêche et d'agriculture, ainsi que pour l'approvisionnement en minerais et en produits pétroliers. Les deux chefs d'Etat se sont aussi mis d'accord pour l'équivalence des diplômes et l'attribution de bourses d'études entre les deux pays. Jonathan Goodluck a enfin réaffirmé sa détermination à œuvrer au renforcement pour la sécurisation des deux Etats et lutter contre le banditisme et la criminalité qui tendent à se sanctuariser dans la région selon lui. Au cours d'une conférence de presse finale, le président du Nigeria a enfin évoqué le sort des sept otages français enlevés le 19 février au nord du Cameroun, et détenus au Nigeria depuis.

 
Jonathan Goodluck

Président du Nigeria

Nous savons dans quelle région ils sont détenus, mais ils sont entre les mains de terroristes qui peuvent avoir recours aux attentats-suicide. Nous avons déjà l'experience amer où nous avons tenté de libérer des otages, et quand les ravisseurs ont su qu'ils ne pourraient pas s'échapper, ils se sont retournés vers les otages et les ont tués. Donc nous sommes limités mais nous ferons tout ce qui est humainement possible pour protéger la vie de ces personnes. Nous travaillons très dur avec les services de sécurité britanniques, français et d'autres encore, sur l'endroit où ils sont détenus, pour pouvoir les libérer."



dépêche RFI





 



Dimanche 3 Mars 2013 - 13:31


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