"L’idéal c’est qu’on ait un candidat en face" de Ouattara, a affirmé Essy Amara, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, allié au pouvoir) et candidat déclaré à la présidentielle prévue fin octobre.
Dans la charte de la CNC, qu’il n’avait "pas paraphé" en raison "des désaccords" avec les autres responsables sur les termes, "il y a tout un processus qu’on a déjà évoqué" sur le mode de désignation de ce candidat unique, a précisé M.Essy.
L’ex-diplomate qui dit être "le candidat de la réconciliation" nationale, a par ailleurs évoqué la possibilité de renoncer à sa candidature si la personne désignée pour représenter la coalition au scrutin "est plus compétente".
"Si j’estime que la personne est plus compétente que moi et a toutes les qualités requises pour faire la réconciliation" en Côte d’Ivoire, "c’est ça qui est le plus important", a répondu l’ex-ministre des Affaires étrangères à la question de savoir s’il était prêt à céder sa place
Le 15 mars, des candidats à la présidentielle d’octobre et des représentants de quelques partis politiques, issus de la majorité et de l’opposition ivoirienne ont signé la charte de la CNC dont l’objectif principal est de "créer les conditions de la victoire aux élections dans une dynamique consensuelle".
Le 25 avril, M. Ouattara a été investi candidat unique de la coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour l’élection présidentielle de 2015.
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