"Ma mère a succombé en 2006, or on avait le remède" contre le VIH. Internée dans le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody, à l’Est d’Abidjan, les médecins "ont bloqué le médicament" au profit des produits pharmaceutiques, s’offusque Francis Konan.
Depuis trois ans, Francis Konan, qui a "pris la décision d’aider" les personnes souffrant du VIH, est investi pleinement dans ce "travail" pour guérir les malades du Sida. Dans son "Cabinet" de fortune sis à Abobo-Samaké, un quartier populaire dans le Nord d’Abidjan, il reçoit les patients qui l’appellent de divers horizons.
En dépit de la "baisse" des séropositifs dans le pays, le nombre de personnes infectées reste important. Le taux de prévalence, estimé à 8,1% en 2010 s’est établi à 3,5% en 2015, grâce aux campagnes de sensibilisation et à la poursuite de la prise en charge des malades.
"Pour toute sorte de maladie, il faut être positif dans la tête", affirme au téléphone Kouassi Boa, l’oncle de M. Konan, tout en exhortant une dame séropositive qui vient de le joindre. Cet homme de la quarantaine, invite son interlocuteur à garder le calme car la guérison "est fonction de la charge virale" dans l’organisme.
Chaque jour, une cinquantaine de visiteurs en moyenne viennent pour des consultations. "Pourquoi es-tu calme comme ça (…) et qu’est-ce qu’on peut faire pour toi ?", demande M. Konan à un homme de la trentaine, venu rechercher une solution pour sa séropositivité.
Pour les soins "intensifs", la malade devra débourser 30.000 Fcfa pour une durée d’un mois contre 15.000 Fcfa pour le traitement "lent", pendant trois à quatre mois, explique-t-il, se disant "très satisfait" des résultats probants obtenus chez les patients.
"Si le Sida est une maladie naturelle, sa réponse est aussi dans la nature". Avec ce sérum, les individus infectés recouvrent le "santé physique et biologique. Ceux qui avaient leurs cellules CD4 bas voient cela augmenter" et "la charge virale qui était très élevée devient indétectable et ils retrouvent leur négativité", soutient-il.
Joint au téléphone, Constant, l’un de ses patients, qui a vécu avec sa séropositivité de 2003 à 2004, confie être maintenant "guéri" depuis août 2015. Voici son test médical attestant de son état de santé, brandit avec fierté Francis Konan.
"Notre objectif, c’est d’avoir un laboratoire sophistiqué" pour promouvoir ce projet, avoue-t-il, faisant observer que le sérum "Bionat" est uniquement à base de plantes et "sans molécules chimiques".
Source: Alerte Infos
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