La situation est explosive à Bujumbura. Les manifestations contre un troisième mandat du président sortant Nkurunziza virent au drame. Elles ont fait aujourd’hui quatre morts et plus d’une cinquantaine de blessés dont 15 policiers.
Selon la Croix rouge, le premier jeune habitait à Musaga et était âgé de 23 ans. L’autre est selon, elle, un adolescent qui a été tué lorsque la police à ouvert le feu avec des balles réelles sur les manifestants à Nyakabiga à l’avenue de l’Imprimerie, tout près de la jonction avec le Boulevard du 28 novembre. Il avait dernièrement soufflé ses quinze bougies, a précisé nos confrères du journal en ligne iwacu-burundi.org. Un troisième jeune homme a trouvé la mort, suite à ses blessures, à la Clinique Prince Rwagasore, selon le bilan de la Croix rouge.
Un autre manifestant victime d’une grenade aurait également trouvé la mort. Selon les témoignages concordants, “ce manifestant était à une dizaine de mètres des policiers quand ils ont ouvert le feu sur lui. Il s’était caché dans les buissons se trouvant en bordure de la rivière Ntahangwa quand une grenade a explosé au milieu de l’avenue de l’Imprimerie. Plusieurs manifestants étaient encore dans les parages”.
Selon Alexis Manirakiza, porte-parole de la Croix rouge, jusqu’à 15h (heure locale), les 3 centres établis par cet organisme humanitaire dans les quartiers chauds de la capitale donnaient un bilan de 45 blessés dont des policiers. Certains blessés sont traités sur place, d’autres sont évacués vers l’Hôpital Roi Khaled et l’Hôpital Prince Régent Charles.
Selon le colonel Liboire Bakundukize, porte-parole de la police, aux environs de midi, une grenade a blessé 15 policiers à Musaga. Ils sont admis à l’Hôpital militaire de Kamenge. L’officier martèle qu’elle n’a pas été lancée par un policier maladroit et qu’il n’y a pas eu de policier tué. Signalons que certaines sources parlent de deux policiers tués par la grenade.
Les manifestants en furie contre les charges aveugles de la police s’en sont pris à une maison d’un policier prénommé Georges.
Les forces de l’ordre veulent à tout prix empêcher les manifestants d’accéder au centre ville. Au « Pont Muha », la police fait face aux manifestants qui veulent gagner le centre-ville.
Selon la Croix rouge, le premier jeune habitait à Musaga et était âgé de 23 ans. L’autre est selon, elle, un adolescent qui a été tué lorsque la police à ouvert le feu avec des balles réelles sur les manifestants à Nyakabiga à l’avenue de l’Imprimerie, tout près de la jonction avec le Boulevard du 28 novembre. Il avait dernièrement soufflé ses quinze bougies, a précisé nos confrères du journal en ligne iwacu-burundi.org. Un troisième jeune homme a trouvé la mort, suite à ses blessures, à la Clinique Prince Rwagasore, selon le bilan de la Croix rouge.
Un autre manifestant victime d’une grenade aurait également trouvé la mort. Selon les témoignages concordants, “ce manifestant était à une dizaine de mètres des policiers quand ils ont ouvert le feu sur lui. Il s’était caché dans les buissons se trouvant en bordure de la rivière Ntahangwa quand une grenade a explosé au milieu de l’avenue de l’Imprimerie. Plusieurs manifestants étaient encore dans les parages”.
Selon Alexis Manirakiza, porte-parole de la Croix rouge, jusqu’à 15h (heure locale), les 3 centres établis par cet organisme humanitaire dans les quartiers chauds de la capitale donnaient un bilan de 45 blessés dont des policiers. Certains blessés sont traités sur place, d’autres sont évacués vers l’Hôpital Roi Khaled et l’Hôpital Prince Régent Charles.
Selon le colonel Liboire Bakundukize, porte-parole de la police, aux environs de midi, une grenade a blessé 15 policiers à Musaga. Ils sont admis à l’Hôpital militaire de Kamenge. L’officier martèle qu’elle n’a pas été lancée par un policier maladroit et qu’il n’y a pas eu de policier tué. Signalons que certaines sources parlent de deux policiers tués par la grenade.
Les manifestants en furie contre les charges aveugles de la police s’en sont pris à une maison d’un policier prénommé Georges.
Les forces de l’ordre veulent à tout prix empêcher les manifestants d’accéder au centre ville. Au « Pont Muha », la police fait face aux manifestants qui veulent gagner le centre-ville.
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