Qui a menti ? Les enfants ou les militaires ? Sans trancher sur le fond, la justice française a ordonné un non-lieu dans l’affaire des militaires français accusés de viols d’enfants en Centrafrique.
Annoncée lundi par l’AFP, la décision de clore le dossier, prise en réalité dès jeudi par les trois juges d’instruction en charge depuis mai 2015 de cette sulfureuse affaire, risque de laisser un goût d’inachevé. Et de continuer de nourrir l’ère du soupçon, puisque personne ne dit «qu’aucun abus sexuel n’a été commis». Mais que «des incohérences matérielles» et «la variation des témoignages» n’ont pas permis d’établir «des faits circonstanciés» à l’encontre des militaires suspectés. Ce sont du moins les éléments de langage repris par la presse, qui avaient filtré en mars lors des réquisitions du parquet, préconisant déjà un non-lieu, auquel les juges se sont donc eux aussi résolus.
Bref, des viols possibles, mais pas de coupables. «Certes, les non-lieux, ça arrive dans beaucoup d’affaires judiciaires irrésolues», souligne Emmanuel Daoud, l’avocat de l’association Ecpat, qui combat la prostitution et la pornographie infantiles et s’est portée partie civile dans ce dossier. «Reste que dans cette instruction, il y a des éléments qui n’ont pas été pris en compte, une demande d’acte que le président de la chambre de l’instruction a décidé de ne pas transmettre, et des témoignages d’enfants recueillis dans des conditions inappropriées», poursuit l’avocat qui se réserve la possibilité de faire appel.
Annoncée lundi par l’AFP, la décision de clore le dossier, prise en réalité dès jeudi par les trois juges d’instruction en charge depuis mai 2015 de cette sulfureuse affaire, risque de laisser un goût d’inachevé. Et de continuer de nourrir l’ère du soupçon, puisque personne ne dit «qu’aucun abus sexuel n’a été commis». Mais que «des incohérences matérielles» et «la variation des témoignages» n’ont pas permis d’établir «des faits circonstanciés» à l’encontre des militaires suspectés. Ce sont du moins les éléments de langage repris par la presse, qui avaient filtré en mars lors des réquisitions du parquet, préconisant déjà un non-lieu, auquel les juges se sont donc eux aussi résolus.
Bref, des viols possibles, mais pas de coupables. «Certes, les non-lieux, ça arrive dans beaucoup d’affaires judiciaires irrésolues», souligne Emmanuel Daoud, l’avocat de l’association Ecpat, qui combat la prostitution et la pornographie infantiles et s’est portée partie civile dans ce dossier. «Reste que dans cette instruction, il y a des éléments qui n’ont pas été pris en compte, une demande d’acte que le président de la chambre de l’instruction a décidé de ne pas transmettre, et des témoignages d’enfants recueillis dans des conditions inappropriées», poursuit l’avocat qui se réserve la possibilité de faire appel.
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement