Le compagnonnage entre journalistes et politiques ne date pas d’aujourd’hui au Sénégal. Seulement il y a des voies prises par certains « médias souteneurs » qui peuvent être sources de catastrophe sociale dans notre pays.
Les politiques peuvent s’entretuer par presse interposée, cette dernière peut jouer quelque soit la situation à l’arbitre. Mais être le bras armé pose vraiment problème. Certains vont parler de presse d’opinion, d’accord, mais cela il faut être intelligent pour le faire. Faute d’un certain niveau intellectuel et en voulant défendre un camp on tombe facilement dans « une certaine presse de caniveaux ». Certains journalistes n’ont pas le droit de jouer à ce jeu.
Les journaux : le Pays au quotidien, Express news, Messager, Siweul, Premières lignes, le site lesenegalais.net…pour ne citer que les plus connus n’ont pas le droit de jouer à ce jeu.
« La «Reine Marième» ne peut se douter qu’en son temps, son «maquis» était tombé entre les mains expertes d’une certaine danseuse de «Samba», disparue en 1990... En couche ! Paix à son âme. Mais ça, ce sont les escapades d’un fringant jeune homme ». C’est le site lesenegalais.net qui l’écrit en parlant de Macky Sall et de son épouse Mariéme Faye. J’ai mal dans ma peau de journaliste et j’ai du mal à comprendre comment on peut accepter de faire ce travail ?
Dans ces mêmes publications certains journalistes ont voulu au lendemain de la conférence de presse de Macky Sall semer la confusion dans l’esprit des sénégalais cherchant le clash entre le leader de l’Apr et Touba. Allant jusqu’à parler d’une interdiction de séjour conte Mr Sall prise par les autorités de Touba. Ils ont cherché à déformer les propos de l’adversaire de Wade au second tour, « Les marabouts sont des citoyens. Ils sont soumis à la loi comme tout le monde. Il faut que cela soit clair ! Cependant, il faut leur reconnaître le respect dû à leur rang de guide religieux. Dans le domaine religieux, privé, le marabout peut être l’autorité du président ou son chef spirituel mais dans la vie publique, il ne peut pas l’être…Depuis Senghor, il n’y a jamais eu ce type de problème. Ce dernier était catholique mais il était l’ami de tous les chefs religieux. Pourquoi voudrait-on, aujourd’hui, donner un statut particulier pour les marabouts. Ça n’existera pas, je le dis clairement ! Nous avons une République démocratique et laïque mais où la liberté de culte sera garantie ». Comme Wade sur des questions ethniques, ses journalistes manipulent la question des confréries. C’est dangereux !
«Mon métier de journaliste, je ne l’ai jamais perçu comme consistant en une simple narration de faits.
Depuis très longtemps, j’ai toujours pensé que le journalisme, c’est d’abord un engagement. Un engagement au service d’une population, un engagement au service d’une communauté, un engagement double : professionnel et citoyen. Moi, mon engagement citoyen a toujours été marqué par le fait. Je considère, personnellement, que je faisais de la politique à travers ma profession». C’est Abdou Latif Coulibaly qui le disait et cela on peut le comprendre.
C’est ce que nous faisons chaque jour en dénonçant, en avertissant sur les pratiques de nos dirigeants. Comme le font aussi des artistes, des écrivains et autres éléments de la société civile. Dans la presse on a souvent du mal à trouver les bonnes lignes de démarcation. Ce n’est pas un appel à l’unanimité ou à suivre une ligne de conduite mais il y a tout de même des frontières à ne pas dépasser si on reste debout et raisonnable !
Les politiques peuvent s’entretuer par presse interposée, cette dernière peut jouer quelque soit la situation à l’arbitre. Mais être le bras armé pose vraiment problème. Certains vont parler de presse d’opinion, d’accord, mais cela il faut être intelligent pour le faire. Faute d’un certain niveau intellectuel et en voulant défendre un camp on tombe facilement dans « une certaine presse de caniveaux ». Certains journalistes n’ont pas le droit de jouer à ce jeu.
Les journaux : le Pays au quotidien, Express news, Messager, Siweul, Premières lignes, le site lesenegalais.net…pour ne citer que les plus connus n’ont pas le droit de jouer à ce jeu.
« La «Reine Marième» ne peut se douter qu’en son temps, son «maquis» était tombé entre les mains expertes d’une certaine danseuse de «Samba», disparue en 1990... En couche ! Paix à son âme. Mais ça, ce sont les escapades d’un fringant jeune homme ». C’est le site lesenegalais.net qui l’écrit en parlant de Macky Sall et de son épouse Mariéme Faye. J’ai mal dans ma peau de journaliste et j’ai du mal à comprendre comment on peut accepter de faire ce travail ?
Dans ces mêmes publications certains journalistes ont voulu au lendemain de la conférence de presse de Macky Sall semer la confusion dans l’esprit des sénégalais cherchant le clash entre le leader de l’Apr et Touba. Allant jusqu’à parler d’une interdiction de séjour conte Mr Sall prise par les autorités de Touba. Ils ont cherché à déformer les propos de l’adversaire de Wade au second tour, « Les marabouts sont des citoyens. Ils sont soumis à la loi comme tout le monde. Il faut que cela soit clair ! Cependant, il faut leur reconnaître le respect dû à leur rang de guide religieux. Dans le domaine religieux, privé, le marabout peut être l’autorité du président ou son chef spirituel mais dans la vie publique, il ne peut pas l’être…Depuis Senghor, il n’y a jamais eu ce type de problème. Ce dernier était catholique mais il était l’ami de tous les chefs religieux. Pourquoi voudrait-on, aujourd’hui, donner un statut particulier pour les marabouts. Ça n’existera pas, je le dis clairement ! Nous avons une République démocratique et laïque mais où la liberté de culte sera garantie ». Comme Wade sur des questions ethniques, ses journalistes manipulent la question des confréries. C’est dangereux !
«Mon métier de journaliste, je ne l’ai jamais perçu comme consistant en une simple narration de faits.
Depuis très longtemps, j’ai toujours pensé que le journalisme, c’est d’abord un engagement. Un engagement au service d’une population, un engagement au service d’une communauté, un engagement double : professionnel et citoyen. Moi, mon engagement citoyen a toujours été marqué par le fait. Je considère, personnellement, que je faisais de la politique à travers ma profession». C’est Abdou Latif Coulibaly qui le disait et cela on peut le comprendre.
C’est ce que nous faisons chaque jour en dénonçant, en avertissant sur les pratiques de nos dirigeants. Comme le font aussi des artistes, des écrivains et autres éléments de la société civile. Dans la presse on a souvent du mal à trouver les bonnes lignes de démarcation. Ce n’est pas un appel à l’unanimité ou à suivre une ligne de conduite mais il y a tout de même des frontières à ne pas dépasser si on reste debout et raisonnable !
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