L'Association des maires du Sénégal élève la voix pour déplorer l'arrêté fixant le montant de l'indemnité allouée aux receveurs des Collectivités territoriales. Pour ces maires, c'est l'Etat qui doit supporter ces indemnités qui risquent d'avoir des conséquences, notamment sur le paiement des salaires des agents des communes. Il a décidé de rencontrer le ministre des Finances et son homologue des Collectivités territoriales pour prendre position.
Depuis les révélations sur les décrets portant attribution d’une indemnité de gestion aux receveurs aux collectivités territoriales et l’arrêté du ministre des Finances et du Budget fixant le montant de l’indemnité de gestion allouée aux comptables publics, receveurs des collectivités et de leurs groupements, les exécutifs locaux sont dans tous leur Etat. Le secrétaire général et maire de la commune de Ngoudiane, Mbaye Dione, conforte les multiples interrogations suscitées par le décret de l’arrêté ministériel. Il a décidé de rencontrer le ministre des Finances et du Budget et celui des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires. « C'est une décision inattendue qui impacte les finances des communes et nous voulons être édifiés avant de prendre position », indique-t-il.
Pour sa part, le maire de la commune de Wakhinane Nimzatt, Racine Talla, n'approuve pas cette décision qui, à l'en croire, doit être corrigée. « Faire supporter aux Collectivités territoriales des dépenses liées au fonctionnement du Trésor à travers les receveurs des services départementaux, c'est quelque chose qu'il faut revoir. Il faut estimer les dépenses que le payeur a, à sa charge : frais de carburant, indemnités et autres et voir comment les répartir entre les différentes communes et la ville. Mais, s'il faut encore tirer du budget des Collectivités territoriales, cela pose problème », explique le Directeur général de la Rts.
Mieux, il précise que les receveurs sont des fonctionnaires qui dépendent de l’Etat central et doivent par conséquence être indemnisés par l’Etat central.
Depuis les révélations sur les décrets portant attribution d’une indemnité de gestion aux receveurs aux collectivités territoriales et l’arrêté du ministre des Finances et du Budget fixant le montant de l’indemnité de gestion allouée aux comptables publics, receveurs des collectivités et de leurs groupements, les exécutifs locaux sont dans tous leur Etat. Le secrétaire général et maire de la commune de Ngoudiane, Mbaye Dione, conforte les multiples interrogations suscitées par le décret de l’arrêté ministériel. Il a décidé de rencontrer le ministre des Finances et du Budget et celui des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires. « C'est une décision inattendue qui impacte les finances des communes et nous voulons être édifiés avant de prendre position », indique-t-il.
Pour sa part, le maire de la commune de Wakhinane Nimzatt, Racine Talla, n'approuve pas cette décision qui, à l'en croire, doit être corrigée. « Faire supporter aux Collectivités territoriales des dépenses liées au fonctionnement du Trésor à travers les receveurs des services départementaux, c'est quelque chose qu'il faut revoir. Il faut estimer les dépenses que le payeur a, à sa charge : frais de carburant, indemnités et autres et voir comment les répartir entre les différentes communes et la ville. Mais, s'il faut encore tirer du budget des Collectivités territoriales, cela pose problème », explique le Directeur général de la Rts.
Mieux, il précise que les receveurs sont des fonctionnaires qui dépendent de l’Etat central et doivent par conséquence être indemnisés par l’Etat central.
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