La grève de 72h décrétée par les chauffeurs des bus AFTU ou "Bus TATA", 1er réseau de transport en commun du Sénégal, a paralysé le secteur du transport routier ce lundi. PressAfrik a tendu son micro aux clients trouvés au niveau des arrêts et terminus. Ils dénoncent ces grèves qui ne leur causent que des difficultés.
«Cette grève des transporteurs de Aftu ne fait que pénaliser le Sénégalais lambda. Les bus Tata, c’est un moyen de transport pour ceux qui n’ont pas les moyens de prendre un taxi. Moi, je n’étais pas au courant de la grève, je viens d’être avisée. Là, je dois aller à un enterrement. Je suis obligée de prendre un autre moyen de transport et ce n’est pas évidant. Pour les autres moyens de transport le tarif augmente, parce qu’ils se disent qu’on est obligé de les prendre. Et si tu es dans l’urgence, tu es obligé de les prendre », a indiqué une dame rencontrée au terminus liberté 6 qui a préféré rester dans l’anonymat.
Khady Bodiang, commerçante de son état, rencontrée à l’arrêt bus près du rond-point Jet D’eau, ne dira pas le contraire. « J’attends le bus Tata depuis, je ne le trouve pas. Je suis obligée d’attendre le clando. Les clandos aussi sont difficiles à obtenir. Ils te disent qu’ils s’arrêtent à Gnarry Tally, qu’ils ne vont pas aller à la RTS. Les jeunes qui saccagent les bus aussi voilà les conséquences. C’est nous qui allons payer les peaux cassées. Et Macky Sall ? Aucun de ses neveux ne va prendre ces bus. Les parents doivent inculquer cela dans la tête des enfants. Je ne suis pas au courant de la grève », dit-il.
À quelque jet de pierres de Khady Bodiang, Saher Gueye, élève, ressent les mêmes difficultés. « Le transport en commun, c’est tout le monde qui l’emprunte. Ces bus nous arrangent beaucoup. C’est une grève qui affecte tout le monde. J'ai passé plus de 20 minutes à attendre le bus, mais je n'ai rien vue. Je vais en ville. Je suis obligé de prendre un taxi. Avec les taxis, là où tu dois payer 2000, on te demande 3 000 voire 3 500 F Cfa », a déclaré Saher Gueye.
Contacté par PressAfrik, la secrétaire générale du président du 1er réseau de transport en commun au Sénégal a déclaré que "le président est la seule personne habilitée à parler et il est en voyage actuellement. Et tous ses adjoints sont absents des lieux".
«Cette grève des transporteurs de Aftu ne fait que pénaliser le Sénégalais lambda. Les bus Tata, c’est un moyen de transport pour ceux qui n’ont pas les moyens de prendre un taxi. Moi, je n’étais pas au courant de la grève, je viens d’être avisée. Là, je dois aller à un enterrement. Je suis obligée de prendre un autre moyen de transport et ce n’est pas évidant. Pour les autres moyens de transport le tarif augmente, parce qu’ils se disent qu’on est obligé de les prendre. Et si tu es dans l’urgence, tu es obligé de les prendre », a indiqué une dame rencontrée au terminus liberté 6 qui a préféré rester dans l’anonymat.
Khady Bodiang, commerçante de son état, rencontrée à l’arrêt bus près du rond-point Jet D’eau, ne dira pas le contraire. « J’attends le bus Tata depuis, je ne le trouve pas. Je suis obligée d’attendre le clando. Les clandos aussi sont difficiles à obtenir. Ils te disent qu’ils s’arrêtent à Gnarry Tally, qu’ils ne vont pas aller à la RTS. Les jeunes qui saccagent les bus aussi voilà les conséquences. C’est nous qui allons payer les peaux cassées. Et Macky Sall ? Aucun de ses neveux ne va prendre ces bus. Les parents doivent inculquer cela dans la tête des enfants. Je ne suis pas au courant de la grève », dit-il.
À quelque jet de pierres de Khady Bodiang, Saher Gueye, élève, ressent les mêmes difficultés. « Le transport en commun, c’est tout le monde qui l’emprunte. Ces bus nous arrangent beaucoup. C’est une grève qui affecte tout le monde. J'ai passé plus de 20 minutes à attendre le bus, mais je n'ai rien vue. Je vais en ville. Je suis obligé de prendre un taxi. Avec les taxis, là où tu dois payer 2000, on te demande 3 000 voire 3 500 F Cfa », a déclaré Saher Gueye.
Contacté par PressAfrik, la secrétaire générale du président du 1er réseau de transport en commun au Sénégal a déclaré que "le président est la seule personne habilitée à parler et il est en voyage actuellement. Et tous ses adjoints sont absents des lieux".
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