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​Problématique de la surcharge routière : des experts prônent l’application du Règlement 14 de l'UEMOA



La préservation du patrimoine routier et l’occupation anarchique des emprises routières est un phénomène qui préoccupe le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. En partenariat avec l’AGEROUTE, ces derniers ont organisé, ce lundi un atelier de formation et de sensibilisation des journalistes sur l’impérative nécessité de préserver ledit patrimoine et de lutter contre l’occupation anarchique des emprises routières. Ainsi, ils soutiennent les acquis de la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA.
 
« L’objectif de cet atelier est de former et de sensibiliser le secteur de la presse sur les dispositions du Règlement 14 de l’UEMOA, l’impact négatif de la surcharge sur le réseau routier et l’économie nationale, l’impact négatif de l’occupation anarchique des emprises et du patrimoine routier, ... Aujourd'hui, qui parle de surcharge routière parle d'un fléau qui est au niveau de notre espace, la CEDEAO et au niveau du monde entier. En fait, tout le monde utilise la route, donc on a intérêt, que la route soit bonne, et les États font beaucoup d'efforts pour conserver le niveau de service des routes. C’est un secteur qui est très porteur où il y a un conflit d'intérêts. Certains en pensant qu'en surchargeant, on gagne de l'argent et malheureusement, on perd le matériel, on perd la route et on perd l'homme parce qu'il y a beaucoup d'accidents. Donc l'impact de la surcharge, il est extraordinaire, il agit sur la santé, sur le matériel et sur l'infrastructure et malheureusement, c'est à ce niveau que se trouve la difficulté de mise en application », a déclaré Malang Faty Ingénieur en Génie Civil.
 
Parlant de l’avantage, il précise : « Au niveau communautaire, il y a le règlement 14 qui essaie d'encadrer ce phénomène de surcharge, mais au niveau de la CEDEAO, nous avons l'acte additionnel. Donc il y a 2 textes qui encadrent au niveau communautaire, qui légifèrent au niveau communautaire et qui fait en sorte que si on les applique, on pourra peut-être lutter efficacement contre la surcharge routière. Presque chaque année, les experts essaient de faire l'évaluation de la mise en application de ce règlement. Les experts sont chargés du suivi, mais ce suivi est entériné par les décisions des ministres, le Conseil des ministres de l'UEMOA. Alors la dernière réunion du Conseil des ministres qui s'est tenue en 2022 avait projeté la date du 1er janvier 2024 pour l'application intégrale. Malheureusement, quand on s'est rencontré à Cotonou il y a 2 semaines, il s'est trouvé que dans l'évaluation, on s'est rendu compte qu'il y a encore quelques difficultés et qu'il y a des efforts encore à faire ».
 
Selon l’ingénieur en Génie Civil : « Aujourd'hui, au niveau de la sous-région, le Sénégal est classé en 2e ou 3e position étant donné que le Togo applique davantage le règlement que les autres pays. Mais ça ne veut pas dire qu'on est encore au bout de nos peines. Il faut poursuivre, continuer davantage à sensibiliser pour que nous puissions retrouver la première place. Les recommandations, c'est que d'abord la volonté politique, elle est primordiale. Donc il faut que tous ces pays appliquent en même temps, et c’est ça qu'on appelle une application concomitante. L’également la surcharge, il faut délaisser parce que plus le véhicule circule, plus il dégrade. Donc s'il se trouve qu'il est contrôlé au niveau d'une station et qu'on l'amende, on délaisse, ça permet aux véhicules de continuer sans dégrader. Il faut bien qu’au niveau du Sénégal qu'on applique les amendes communautaires. Aujourd’hui, le Sénégal n'a pris que la moitié et je pense qu'il faut aller vers l'application complète, notamment du règlement 14 ».



Lundi 11 Décembre 2023 - 20:45


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