La fédération internationale d'athlétisme réclame aujourd’hui plus de 40 millions d’euros. Interrogé sur ces contrats et montages financiers, Lamine Diack semble mal à l'aise. Il multiplie les « Je n’sais pas » ou bien « Je n’me souviens plus », avançant même : « Vous savez, je suis en train de devenir un vieux clou ».
En effet, le tribunal s’est penché ce lundi 15 juin sur le volet « abus de confiance » qui concerne uniquement Lamine Diack et Papa Massata Diack, son fils, ex-conseiller marketing de l’IAAF. Pour l’accusation, Papa Massata Diack s’est octroyé des millions d’euros qui auraient dû revenir à l’IAAF, en prenant des commissions exorbitantes ou en imposant ses sociétés comme intermédiaires dans les négociations avec plusieurs sponsors. Il est poursuivi pour recel de l’abus de confiance dont est accusé Lamine Diack pour avoir placé son fils en position de faire ces détournements présumés.
« Je ne vous demande pas forcément le détail des virements mais leur motif », relance le magistrat. « Je ne me rappelle pas à quoi ça correspond », se défend l’octogénaire. « Mais c’est une somme énorme… On se souvient au moins du montant ! Ou pour vous, ce n’est pas grand-chose ?! », s’exclame le procureur. Lamine Diack le toise mais reste muet.
S’il n’a jamais répondu à la justice française, Papa Massata Diack a finalement été interrogé au Sénégal en novembre dernier, en exécution d’une commission rogatoire française de 2016. Selon la présidente, Papa Massata Diack a alors réfuté toutes les charges portées contre lui, à commencer par celles de corruption.
Accusé d’avoir recueilli sur l’un de ses comptes à Singapour d’importantes sommes soutirées à des athlètes dopés en échange d’une protection contre des sanctions, Papa Massata Diack s’est défendu ainsi : « J'ai gagné pas loin de 10 millions de dollars de commissions sur des contrats de sponsoring et de droits de TV. Je n'avais donc pas besoin de solliciter les athlètes pour couvrir des cas de dopage ».
Il a également démenti avoir versé des pots-de-vin à des membres de la fédération pour qu’ils ferment les yeux sur le ralentissement des procédures disciplinaires à l’encontre des Russes.
Lors de son audition pourtant, Papa Massata Diack a assuré n’avoir « participé à aucune discussion avec les Russes sur le financement des campagnes électorales ». Il a ainsi contesté avoir reçu 1,5 millions de dollars de Valentin Balakhnitchev, en contrepartie de l’accord passé avec Lamine Diack, contrairement à ce que son père avait affirmé en garde à vue et qui vaut aux trois hommes d’être poursuivis pour blanchiment en bande organisée.
Papa Massata Diack a démenti s’être approprié des millions d’euros de recettes de l’IAAF sur des contrats de sponsor, un volet dans lequel père et fils sont accusés d’abus et recel d’abus de confiance et sur lequel Lamine Diack s’est donc expliqué ce lundi après-midi au tribunal correctionnel de Paris, livre la RFI.
En effet, le tribunal s’est penché ce lundi 15 juin sur le volet « abus de confiance » qui concerne uniquement Lamine Diack et Papa Massata Diack, son fils, ex-conseiller marketing de l’IAAF. Pour l’accusation, Papa Massata Diack s’est octroyé des millions d’euros qui auraient dû revenir à l’IAAF, en prenant des commissions exorbitantes ou en imposant ses sociétés comme intermédiaires dans les négociations avec plusieurs sponsors. Il est poursuivi pour recel de l’abus de confiance dont est accusé Lamine Diack pour avoir placé son fils en position de faire ces détournements présumés.
« Je ne vous demande pas forcément le détail des virements mais leur motif », relance le magistrat. « Je ne me rappelle pas à quoi ça correspond », se défend l’octogénaire. « Mais c’est une somme énorme… On se souvient au moins du montant ! Ou pour vous, ce n’est pas grand-chose ?! », s’exclame le procureur. Lamine Diack le toise mais reste muet.
S’il n’a jamais répondu à la justice française, Papa Massata Diack a finalement été interrogé au Sénégal en novembre dernier, en exécution d’une commission rogatoire française de 2016. Selon la présidente, Papa Massata Diack a alors réfuté toutes les charges portées contre lui, à commencer par celles de corruption.
Accusé d’avoir recueilli sur l’un de ses comptes à Singapour d’importantes sommes soutirées à des athlètes dopés en échange d’une protection contre des sanctions, Papa Massata Diack s’est défendu ainsi : « J'ai gagné pas loin de 10 millions de dollars de commissions sur des contrats de sponsoring et de droits de TV. Je n'avais donc pas besoin de solliciter les athlètes pour couvrir des cas de dopage ».
Il a également démenti avoir versé des pots-de-vin à des membres de la fédération pour qu’ils ferment les yeux sur le ralentissement des procédures disciplinaires à l’encontre des Russes.
Lors de son audition pourtant, Papa Massata Diack a assuré n’avoir « participé à aucune discussion avec les Russes sur le financement des campagnes électorales ». Il a ainsi contesté avoir reçu 1,5 millions de dollars de Valentin Balakhnitchev, en contrepartie de l’accord passé avec Lamine Diack, contrairement à ce que son père avait affirmé en garde à vue et qui vaut aux trois hommes d’être poursuivis pour blanchiment en bande organisée.
Papa Massata Diack a démenti s’être approprié des millions d’euros de recettes de l’IAAF sur des contrats de sponsor, un volet dans lequel père et fils sont accusés d’abus et recel d’abus de confiance et sur lequel Lamine Diack s’est donc expliqué ce lundi après-midi au tribunal correctionnel de Paris, livre la RFI.
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