Lors d’une retraite organisée par l’Université nationale de Singapour du 9 au 11 novembre, l’ancien président sénégalais Macky Sall a mis en avant l’urgence de renforcer les systèmes de santé en Afrique. S’exprimant devant des experts et décideurs du secteur médical, M. Sall a évoqué « la nécessité de réduire la dépendance africaine en matière de vaccins et de multiplier les investissements dans la recherche médicale et la santé numérique. »
L'ancien chef d'État a annoncé des initiatives concrètes en cours, notamment « la construction d’une installation de production de vaccins en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar, avec un investissement de plus de 200 millions de dollars ». Ce projet, a-t-il précisé, est « en cours de finalisation » et constitue une étape vers une autonomie sanitaire du continent. « Nous devons surmonter la surprotection des droits de propriété intellectuelle, qui freine la production biotechnologique sur le continent, même lors des urgences sanitaires », a déclaré M. Sall.
La pandémie de COVID-19 a révélé les vulnérabilités des systèmes de santé africains, selon M. Sall, qui a rappelé les conséquences socio-économiques de la crise sanitaire pour l’Afrique. « Avec le changement climatique et les défis sanitaires transfrontaliers, la pandémie de COVID-19 figure effectivement parmi les préoccupations majeures de notre époque », a-t-il affirmé. Face à ces défis, il a salué la résilience de l'Afrique, tout en soulignant que « l’impact économique et social de la pandémie a été particulièrement sévère ».
Ajoute-t-il « l’Afrique ambitionne désormais de couvrir 60 % de ses besoins en vaccins d'ici 2040, un objectif fixé par l’Union africaine auquel le Sénégal entend contribuer, aux côtés de huit autres pays pionniers. » Cependant, M. Sall a averti que des défis persistent, notamment la nécessité d'investir davantage dans la recherche pharmaceutique et médicale pour stimuler l’innovation et répondre aux normes internationales.
En plus de la production de vaccins, l'ancien président a identifié plusieurs priorités pour améliorer les systèmes de santé sur le continent, parmi lesquelles la construction d’établissements de santé, la formation et le recrutement de personnel qualifié, et l’expansion de la santé numérique.
Macky Sall a conclu son intervention en appelant à des partenariats internationaux pour appuyer ces efforts, soulignant que « l’Afrique continue de faire face à de nombreux défis en matière de santé publique ». Il s’est par ailleurs dit ouvert à de nouvelles collaborations, précisant que sa fondation est prête à soutenir des initiatives pour renforcer les systèmes de santé en Afrique.
L'ancien chef d'État a annoncé des initiatives concrètes en cours, notamment « la construction d’une installation de production de vaccins en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar, avec un investissement de plus de 200 millions de dollars ». Ce projet, a-t-il précisé, est « en cours de finalisation » et constitue une étape vers une autonomie sanitaire du continent. « Nous devons surmonter la surprotection des droits de propriété intellectuelle, qui freine la production biotechnologique sur le continent, même lors des urgences sanitaires », a déclaré M. Sall.
La pandémie de COVID-19 a révélé les vulnérabilités des systèmes de santé africains, selon M. Sall, qui a rappelé les conséquences socio-économiques de la crise sanitaire pour l’Afrique. « Avec le changement climatique et les défis sanitaires transfrontaliers, la pandémie de COVID-19 figure effectivement parmi les préoccupations majeures de notre époque », a-t-il affirmé. Face à ces défis, il a salué la résilience de l'Afrique, tout en soulignant que « l’impact économique et social de la pandémie a été particulièrement sévère ».
Ajoute-t-il « l’Afrique ambitionne désormais de couvrir 60 % de ses besoins en vaccins d'ici 2040, un objectif fixé par l’Union africaine auquel le Sénégal entend contribuer, aux côtés de huit autres pays pionniers. » Cependant, M. Sall a averti que des défis persistent, notamment la nécessité d'investir davantage dans la recherche pharmaceutique et médicale pour stimuler l’innovation et répondre aux normes internationales.
En plus de la production de vaccins, l'ancien président a identifié plusieurs priorités pour améliorer les systèmes de santé sur le continent, parmi lesquelles la construction d’établissements de santé, la formation et le recrutement de personnel qualifié, et l’expansion de la santé numérique.
Macky Sall a conclu son intervention en appelant à des partenariats internationaux pour appuyer ces efforts, soulignant que « l’Afrique continue de faire face à de nombreux défis en matière de santé publique ». Il s’est par ailleurs dit ouvert à de nouvelles collaborations, précisant que sa fondation est prête à soutenir des initiatives pour renforcer les systèmes de santé en Afrique.
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