Au mois de janvier 2022, le déficit commercial, qui se chiffre à 218,0 milliards, s’est dégradé de 49,8% (-72,5 milliards) par rapport à décembre 2021, selon la Direction la de la prévention et des études économiques.
D’après le document, cette situation résulte d’une baisse des exportations de biens de 15,0% (- 47,9 milliards) conjuguée à une hausse des importations de biens de l’ordre de 5,3% (+27,9 milliards). Par conséquent, le taux de couverture des importations par les exportations se réduit de 13,2 points de pourcentage pour se situer à 55,5% pour le mois sous revue.
En janvier 2022, les exportations de biens sont dominées par les produits pétroliers (21,2%), l’or brut (16,1%), l’acide phosphorique (12,5%), les produits halieutiques (9,8%) et les graines d’arachide (4,9%).
Par rapport à décembre 2021, les exportations de biens se sont contractées de 15,0% (- 47,9 milliards), du fait des ventes extérieures de produits pétroliers (-19,7 milliards), extractifs (-18,6 milliards) et chimiques (-9,9 milliards), notamment l’acide phosphorique (-11,5 milliards), l’or brut (-10,4 milliards), le titane (-5,3 milliards) et le zircon (-2,1 milliards).
Toutefois, cette baisse a été amoindrie par le renforcement des exportations de produits alimentaires (+16,1 milliards), en liaison avec la progression des ventes extérieures de graines d’arachide (+13,3 milliards) et de « soupes, potages et bouillons préparés » (+2,7 milliards).
En glissement annuel, toujours dans le document, les exportations de biens se sont renforcées de 12,2% (+29,6 milliards), grâce aux ventes extérieures de produits pétroliers (+32,1 milliards), chimiques (+21,7 milliards) et extractifs (+10,9 milliards). La hausse des exportations de produits chimiques est le reflet de la consolidation des ventes d’acide phosphorique (+21,2 milliards), amoindrie, cependant, par un léger repli des ventes d’engrais (-0,6 milliard).
S’agissant des produits issus des industries extractives, la hausse constatée des exportations est tirée par l’or brut (+5,5 milliards) et les phosphates (+2,3 milliards). Par contre, les exportations de produits alimentaires se sont repliées de 40,5 milliards, sous l’effet de la baisse des ventes extérieures de graines d’arachide (-53,2 milliards) et de produits horticoles (-2,9 milliards).
La Mali reste le principal client du Sénégal en zone UEMOA, avec une part de 72,6% en janvier 2022 contre 78,3% le mois précédent. Les principaux produits exportés vers ce pays sont les produits pétroliers et le ciment hydraulique avec des parts respectives de 65,8% et 3,9%. Il convient de noter que les exportations vers le Mali, sous embargo de la CEDEAO depuis la première quinzaine du mois de janvier, ont diminué de 28,1% (-24,2 milliards) entre décembre 2021 et janvier 2022, particulièrement celles des produits pétroliers (-20,6%) et du ciment (-44,4%).
En glissement annuel, les exportations en valeur vers ce pays partenaire ont augmenté de 49,5%, à la faveur de la hausse des ventes de produits pétroliers (+122,1%). Par contre, sur cette période, les exportations de ciment se sont contractées de 57,7%. Contrairement au ciment, les produits pétroliers sont exclus de l’embargo.
D’après le document, cette situation résulte d’une baisse des exportations de biens de 15,0% (- 47,9 milliards) conjuguée à une hausse des importations de biens de l’ordre de 5,3% (+27,9 milliards). Par conséquent, le taux de couverture des importations par les exportations se réduit de 13,2 points de pourcentage pour se situer à 55,5% pour le mois sous revue.
En janvier 2022, les exportations de biens sont dominées par les produits pétroliers (21,2%), l’or brut (16,1%), l’acide phosphorique (12,5%), les produits halieutiques (9,8%) et les graines d’arachide (4,9%).
Par rapport à décembre 2021, les exportations de biens se sont contractées de 15,0% (- 47,9 milliards), du fait des ventes extérieures de produits pétroliers (-19,7 milliards), extractifs (-18,6 milliards) et chimiques (-9,9 milliards), notamment l’acide phosphorique (-11,5 milliards), l’or brut (-10,4 milliards), le titane (-5,3 milliards) et le zircon (-2,1 milliards).
Toutefois, cette baisse a été amoindrie par le renforcement des exportations de produits alimentaires (+16,1 milliards), en liaison avec la progression des ventes extérieures de graines d’arachide (+13,3 milliards) et de « soupes, potages et bouillons préparés » (+2,7 milliards).
En glissement annuel, toujours dans le document, les exportations de biens se sont renforcées de 12,2% (+29,6 milliards), grâce aux ventes extérieures de produits pétroliers (+32,1 milliards), chimiques (+21,7 milliards) et extractifs (+10,9 milliards). La hausse des exportations de produits chimiques est le reflet de la consolidation des ventes d’acide phosphorique (+21,2 milliards), amoindrie, cependant, par un léger repli des ventes d’engrais (-0,6 milliard).
S’agissant des produits issus des industries extractives, la hausse constatée des exportations est tirée par l’or brut (+5,5 milliards) et les phosphates (+2,3 milliards). Par contre, les exportations de produits alimentaires se sont repliées de 40,5 milliards, sous l’effet de la baisse des ventes extérieures de graines d’arachide (-53,2 milliards) et de produits horticoles (-2,9 milliards).
Les chiffres des exportations dans la zone UEMOA
Dans la zone UEMOA, les exportations de biens se sont chiffrées à 85,4 milliards en janvier 2022 contre 110,1 milliards le mois précédent, soit une baisse de 22,5% (-24,7 milliards), toujours d’après Dpee. Les ventes destinées aux pays de la zone ont représenté, ainsi, 31,4% des exportations totales du Sénégal en janvier 2022 contre 34,4% le mois précédent. La Mali reste le principal client du Sénégal en zone UEMOA, avec une part de 72,6% en janvier 2022 contre 78,3% le mois précédent. Les principaux produits exportés vers ce pays sont les produits pétroliers et le ciment hydraulique avec des parts respectives de 65,8% et 3,9%. Il convient de noter que les exportations vers le Mali, sous embargo de la CEDEAO depuis la première quinzaine du mois de janvier, ont diminué de 28,1% (-24,2 milliards) entre décembre 2021 et janvier 2022, particulièrement celles des produits pétroliers (-20,6%) et du ciment (-44,4%).
En glissement annuel, les exportations en valeur vers ce pays partenaire ont augmenté de 49,5%, à la faveur de la hausse des ventes de produits pétroliers (+122,1%). Par contre, sur cette période, les exportations de ciment se sont contractées de 57,7%. Contrairement au ciment, les produits pétroliers sont exclus de l’embargo.
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