Le journal l’Observateur qui publie ainsi le rapport en donne ces détails « 74% des déclarations de soupçon proviennent du système bancaire, 20% sont issues des administrations financières (Trésor publics, Impôts et domaines, etc.), et 6 % d’autres sources comme les entreprises et professions non financières désignées (Notaires) ».
Les caractéristiques identifiées par la Centif porte, «entre autres, sur le blanchiment de fonds issus de diverses formes d’escroquerie, de dissimulation du bénéficiaire réel, de transports frontaliers d’espèces et de transferts frauduleux». La Cellule, présidée par le Colonel Ngouda Fall Kane, note ainsi «la persistance d’une très nette prépondérance des dossiers ouverts dans la phase de placement» dans le cas du blanchiment.
Le journal informe aussi sur les trois étapes de processus de blanchiment. « Phase initiale du processus, le placement consiste à introduire des produits issus d’activités illicites (vente de drogue, escroquerie, etc.) dans le système financier. Cette étape représente en 2009, 70% des actes de blanchiment. La phase dite «empilage» représente 20% ; elle consiste en la conversion ou déplacement des fonds d’origine illicite pour les éloigner de leurs sources. La Centif relève une troisième manœuvre désignant l’«intégration» des fonds dans des activités économiques légales ».
Par ailleurs, le rapport montre qu’en 2009, il a y eu des parts presque égales (entre 14 et 15 %) entre les différentes formes «principales présumées de criminalité». Celles-ci vont du recyclage de fonds dans l’immobilier au faux monnayage, en passant par l’usage de faux, le recyclage de fonds issus de la drogue, les opérations bancaires non justifiées, l’infraction à la réglementation des changes, l’escroquerie.
« Le rapport fait, par ailleurs, état d’une plus grande collaboration, au niveau national et international, des entités concernées par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Outre des accords noués avec des répondants de près d’une dizaine de pays de différents continents, la Cellule sénégalaise est l’une des rares en Afrique à être connectée à la base de donnée d’Interpol », concluent nos confrères.
Les caractéristiques identifiées par la Centif porte, «entre autres, sur le blanchiment de fonds issus de diverses formes d’escroquerie, de dissimulation du bénéficiaire réel, de transports frontaliers d’espèces et de transferts frauduleux». La Cellule, présidée par le Colonel Ngouda Fall Kane, note ainsi «la persistance d’une très nette prépondérance des dossiers ouverts dans la phase de placement» dans le cas du blanchiment.
Le journal informe aussi sur les trois étapes de processus de blanchiment. « Phase initiale du processus, le placement consiste à introduire des produits issus d’activités illicites (vente de drogue, escroquerie, etc.) dans le système financier. Cette étape représente en 2009, 70% des actes de blanchiment. La phase dite «empilage» représente 20% ; elle consiste en la conversion ou déplacement des fonds d’origine illicite pour les éloigner de leurs sources. La Centif relève une troisième manœuvre désignant l’«intégration» des fonds dans des activités économiques légales ».
Par ailleurs, le rapport montre qu’en 2009, il a y eu des parts presque égales (entre 14 et 15 %) entre les différentes formes «principales présumées de criminalité». Celles-ci vont du recyclage de fonds dans l’immobilier au faux monnayage, en passant par l’usage de faux, le recyclage de fonds issus de la drogue, les opérations bancaires non justifiées, l’infraction à la réglementation des changes, l’escroquerie.
« Le rapport fait, par ailleurs, état d’une plus grande collaboration, au niveau national et international, des entités concernées par la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Outre des accords noués avec des répondants de près d’une dizaine de pays de différents continents, la Cellule sénégalaise est l’une des rares en Afrique à être connectée à la base de donnée d’Interpol », concluent nos confrères.
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