Les libéraux sont parvenus à ramener le débat sur les biens mal acquis autour des questions de Droit qui régissent ce problème. Ils marquent les premiers points en soulevant ces questions bien avant la décision du gouvernement d’envoyer à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la Haute Cour de Justice. Les libéraux, leurs membres qui sont des avocats notamment ont démontré à la face de l’opinion qu’ils étaient bien des experts en la matière. Les experts du ministère de la Justice sont un peu en retard avec leur réponse sur les dénonciations et démonstrations des experts du Pds. A cela s’ajoutent quelques manquements dans la communication entre l’Exécutif et le Judiciaire et qui sont apparus dans les convocations d’Omar SARR et d’Abdoulaye BALDE coïncidant avec des sessions à l’Assemblée Nationale. Peut-être que sur ce point les chapelles politiques au sein de la grande alliance de la mouvance présidentielle n’émettent pas sur la même longueur d’onde.
A l’Assemblée Nationale aussi les libéraux ont montré leur expertise allant même jusqu’à bloquer la tenue d’une session pour non respect du règlement intérieur de l’Institution par leurs adversaires politiques. Ils allaient encaisser beaucoup de points politiques s’ils étaient seulement en face de politiques dans un combat normal non biaisé par l’ambiance des audits, les accusations relatives au gaspillage des deniers publics. Ces libéraux ont un contentieux avec les sénégalais, exploité par le régime en place.
Mais ils sont nombreux les sénégalais qui se demandent qui a raison dans ce débat de juristes. Un débat qui nous rappelle celui d’avant élections de mars 2012 sur la candidature de WADE. Nous sommes tous pour l’essentiel d’accord sur l’obligation de mener ces enquêtes jusqu’au bout, sur ce plan d’ailleurs, c’est le camp de la mouvance présidentielle qui risque de perdre en cas de non découverte de choses consistantes. Et sur le plan des procédures, le flou artistique qui est servi expose une justice toujours en retard sur les préoccupations immédiates des citoyens même si le ministre de la bonne gouvernance n’a pas dit que la Justice est ridicule, nous non plus, nous l’avons pas dit. En tous cas, elle a bon dos, cette Justice. Tout de même, cette Justice est l’affaire d’hommes et de femmes, ils n’ont qu’à prendre leur responsabilité partout et à tout moment pour nous épargner des impasses politiques et des pertes de temps, pour la dimension politique de ces combats épiques entre acteurs du moment, les citoyens vont comme en mars 2012 partager. Que chacun fasse son job correctement, c’est tout !
A l’Assemblée Nationale aussi les libéraux ont montré leur expertise allant même jusqu’à bloquer la tenue d’une session pour non respect du règlement intérieur de l’Institution par leurs adversaires politiques. Ils allaient encaisser beaucoup de points politiques s’ils étaient seulement en face de politiques dans un combat normal non biaisé par l’ambiance des audits, les accusations relatives au gaspillage des deniers publics. Ces libéraux ont un contentieux avec les sénégalais, exploité par le régime en place.
Mais ils sont nombreux les sénégalais qui se demandent qui a raison dans ce débat de juristes. Un débat qui nous rappelle celui d’avant élections de mars 2012 sur la candidature de WADE. Nous sommes tous pour l’essentiel d’accord sur l’obligation de mener ces enquêtes jusqu’au bout, sur ce plan d’ailleurs, c’est le camp de la mouvance présidentielle qui risque de perdre en cas de non découverte de choses consistantes. Et sur le plan des procédures, le flou artistique qui est servi expose une justice toujours en retard sur les préoccupations immédiates des citoyens même si le ministre de la bonne gouvernance n’a pas dit que la Justice est ridicule, nous non plus, nous l’avons pas dit. En tous cas, elle a bon dos, cette Justice. Tout de même, cette Justice est l’affaire d’hommes et de femmes, ils n’ont qu’à prendre leur responsabilité partout et à tout moment pour nous épargner des impasses politiques et des pertes de temps, pour la dimension politique de ces combats épiques entre acteurs du moment, les citoyens vont comme en mars 2012 partager. Que chacun fasse son job correctement, c’est tout !
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