Le président américain, Donald Trump, a annoncé samedi 30 mai qu'il allait reporter à une date non précisée le sommet du G7 prévu en juin aux États-Unis et inviter d'autres pays à se joindre à la réunion, parmi lesquels la Russie.
"Je n'ai pas le sentiment que le G7 représente correctement ce qui se passe dans le monde. C'est un groupe de pays très dépassé", a déclaré Donald Trump à des journalistes dans l'avion Air Force One, ajoutant qu'il aimerait inviter la Russie, la Corée du Sud, l'Australie et l'Inde à se joindre à un sommet élargi à l'automne.
Cela pourrait se produire en septembre, avant ou après l'Assemblée générale des Nations unies, a ajouté le président américain, précisant qu'il pourrait aussi "peut-être le faire après l'élection" présidentielle de novembre où il va briguer un second mandat.
Qualifiant cette rencontre de "G-10 ou G-11", Donald Trump a indiqué avoir abordé "sommairement" le sujet avec les dirigeants des quatre pays qu'il souhaite voir se joindre à ce sommet.
Les dirigeants du G7, présidé cette année par les États-Unis, devaient se réunir par vidéoconférence fin juin en raison de l'épidémie de coronavirus. Mais Donald Trump a cependant indiqué la semaine dernière qu'il pourrait finalement organiser ce grand rassemblement "principalement à la Maison Blanche", mais aussi potentiellement en partie dans la résidence présidentielle de Camp David, à la périphérie de Washington.
Refus d'Angela Merkel de se rendre aux États-Unis
Les premières réactions des dirigeants du G7 à cette proposition avaient été prudentes. La chancelière allemande Angela Merkel a été la première dirigeante du groupe à décliner formellement cette invitation à venir assister en personne à un sommet aux États-Unis en juin.
"À ce jour, compte tenu de la situation générale de la pandémie, elle ne peut accepter une participation en personne, un voyage à Washington", a expliqué samedi à l'AFP un porte-parole du gouvernement allemand.
Dans la soirée, l'Élysée a fait savoir que le président français Emmanuel Macron était "disponible" pour se rendre à un sommet du G7, mais souhaitait dans ce cas "la présence de tous".
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait quant à lui souligné la semaine dernière l'importance d'étudier "les recommandations des experts".
Donald Trump souhaite faire d'un sommet du G7 avec des dirigeants en chair et en os le symbole de la normalisation qu'il appelle de ses vœux, par opposition à un blocage de l'activité qui risque de lui coûter cher sur le plan électoral.
"Je n'ai pas le sentiment que le G7 représente correctement ce qui se passe dans le monde. C'est un groupe de pays très dépassé", a déclaré Donald Trump à des journalistes dans l'avion Air Force One, ajoutant qu'il aimerait inviter la Russie, la Corée du Sud, l'Australie et l'Inde à se joindre à un sommet élargi à l'automne.
Cela pourrait se produire en septembre, avant ou après l'Assemblée générale des Nations unies, a ajouté le président américain, précisant qu'il pourrait aussi "peut-être le faire après l'élection" présidentielle de novembre où il va briguer un second mandat.
Qualifiant cette rencontre de "G-10 ou G-11", Donald Trump a indiqué avoir abordé "sommairement" le sujet avec les dirigeants des quatre pays qu'il souhaite voir se joindre à ce sommet.
Les dirigeants du G7, présidé cette année par les États-Unis, devaient se réunir par vidéoconférence fin juin en raison de l'épidémie de coronavirus. Mais Donald Trump a cependant indiqué la semaine dernière qu'il pourrait finalement organiser ce grand rassemblement "principalement à la Maison Blanche", mais aussi potentiellement en partie dans la résidence présidentielle de Camp David, à la périphérie de Washington.
Refus d'Angela Merkel de se rendre aux États-Unis
Les premières réactions des dirigeants du G7 à cette proposition avaient été prudentes. La chancelière allemande Angela Merkel a été la première dirigeante du groupe à décliner formellement cette invitation à venir assister en personne à un sommet aux États-Unis en juin.
"À ce jour, compte tenu de la situation générale de la pandémie, elle ne peut accepter une participation en personne, un voyage à Washington", a expliqué samedi à l'AFP un porte-parole du gouvernement allemand.
Dans la soirée, l'Élysée a fait savoir que le président français Emmanuel Macron était "disponible" pour se rendre à un sommet du G7, mais souhaitait dans ce cas "la présence de tous".
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait quant à lui souligné la semaine dernière l'importance d'étudier "les recommandations des experts".
Donald Trump souhaite faire d'un sommet du G7 avec des dirigeants en chair et en os le symbole de la normalisation qu'il appelle de ses vœux, par opposition à un blocage de l'activité qui risque de lui coûter cher sur le plan électoral.
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