Cette aide vise à financer des opérations de santé immédiates, des experts et des évaluations de risque. Elle contribue aussi, par des équipements médicaux, à l'accélération du diagnostic du virus, indique l'UE dans un communiqué.
Ebola, une fièvre hémorragique, n’a jamais été détectée en Afrique de l'Ouest, selon l'UE qui rappelant qu’à ce jour, ‘’157 cas suspects dont 101 décès ont été signalés en Guinée, et 21 cas suspects au Liberia dont 10 décès’’.
Après un premier engagement de près de 500.000 euros (330 millions FCFA), la semaine dernière, la Commission européenne a augmenté son assistance pour aider les communautés affectées en Guinée et dans les pays voisins.
Ces nouveaux fonds permettront à Médecins Sans Frontières de multiplier ses interventions en cours dans le domaine de la prise en charge clinique, tels que l'isolement des malades et le soutien psychosocial, l'identification des cas suspect, la formation et la fourniture d'équipement de protection individuelle pour les travailleurs de santé, souligne la même source.
Entre outre, les nouveaux fonds apporteront un appui à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la surveillance épidémiologique et la fourniture du matériel médical, du matériel de logistique de transport et de personnel de santé, poursuit le texte.
L’UE rappelle que trois experts humanitaires de sa Commission ont été envoyés à Conakry (Guinée) et Monrovia (Liberia) pour suivre la situation sur le terrain et assurer la liaison avec les autorités locales et les partenaires.
‘’Agir rapidement est essentiel. Nous renforçons notre soutien aux organisations partenaires en Guinée et dans les pays voisins pour assurer des soins de santé urgents à ceux touchés par l'épidémie et arrêter la propagation de celle-ci’’, a déclaré Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réaction aux crises, citée par le texte.
APS
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