La toute nouvelle « Commission internationale d'experts des droits humains sur l'Éthiopie » sera composée de trois membres. Tous trois seront nommés par le président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, pour un an « renouvelable autant de fois que nécessaire ».
Cette commission onusienne viendra, selon le texte adopté vendredi, « compléter la commission d'enquête conjointe » ONU-Éthiopie qu'Addis-Abeba mettait en avant pour réfuter cette nouvelle initiative. Elle sera chargée de mener une enquête « complète et impartiale » sur les crimes commis depuis le 3 novembre 2020 « par toutes les parties au conflit », en « construisant » précisément « sur le rapport d'enquête » de cette commission conjointe. Une vingtaine de spécialistes militaires, juridiques, administratifs, médicaux et policiers travailleront pour elle à Entebbe, en Ouganda.
Aucun pays africain n'a voté pour la commission
Les diplomates « porteurs de plume », comme on dit, ont pris toutes sortes de précaution pour répondre aux objections éthiopiennes, qui a mené campagne toute la semaine pour faire échouer cette résolution. Mais ils ne sont pas parvenus à recruter largement les pays africains. La Libye, le Malawi, la Mauritanie, le Sénégal, le Soudan et le Togo se sont abstenus (ce qui était le scénario le plus optimiste des défenseurs du projet). Le Burkina, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, l'Érythrée, le Gabon, la Namibie et la Somalie ont, quant à eux, voté contre. Et aucun n'a voté pour.
La commission de l'ONU sera chargée de présenter un rapport d'enquête au Conseil des droits de l'homme à Genève, ainsi qu'à l'Assemblée générale à New York.
Cette commission onusienne viendra, selon le texte adopté vendredi, « compléter la commission d'enquête conjointe » ONU-Éthiopie qu'Addis-Abeba mettait en avant pour réfuter cette nouvelle initiative. Elle sera chargée de mener une enquête « complète et impartiale » sur les crimes commis depuis le 3 novembre 2020 « par toutes les parties au conflit », en « construisant » précisément « sur le rapport d'enquête » de cette commission conjointe. Une vingtaine de spécialistes militaires, juridiques, administratifs, médicaux et policiers travailleront pour elle à Entebbe, en Ouganda.
Aucun pays africain n'a voté pour la commission
Les diplomates « porteurs de plume », comme on dit, ont pris toutes sortes de précaution pour répondre aux objections éthiopiennes, qui a mené campagne toute la semaine pour faire échouer cette résolution. Mais ils ne sont pas parvenus à recruter largement les pays africains. La Libye, le Malawi, la Mauritanie, le Sénégal, le Soudan et le Togo se sont abstenus (ce qui était le scénario le plus optimiste des défenseurs du projet). Le Burkina, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, l'Érythrée, le Gabon, la Namibie et la Somalie ont, quant à eux, voté contre. Et aucun n'a voté pour.
La commission de l'ONU sera chargée de présenter un rapport d'enquête au Conseil des droits de l'homme à Genève, ainsi qu'à l'Assemblée générale à New York.
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